A l’instar des moutons aux prix hors norme qui ne sont presque plus à la portée du sénégalais moyen, les cordes qui les attachent aussi connaissent une flambée de leur coût.
Et c’est le vendeur de moutons Adama Pouye qui le dit sas, ambages sur les colonnes de SourceA. Ce dernier qui a l’habitude des campagnes Tabaski n’a pas encore tiré son épingle du jeu, cette année.
Il sillonne parcelle par parcelle, espérant trouver enfin un client qui passe un marché. Cordons autour du cou, il chantonne dans le but d’attirer l’attention des acheteurs.
C’est un lien de cause à effet, selon lui. « Même les cordes ne se vendent pas comme avant. Et c’est compréhensible. Comment quelqu’un qui n’a pas encore un mouton peut songer à acheter une corde ? Les prix sont chers », explique-t-il.
Pour Adama Pouye, « des gens viennent, mais c’est juste pour discuter des prix et repartir. Il dit avoir acheté ses cordes l’année dernière mais que cette année, les prix ont flambé.(…).