La directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène, souhaite que la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) intègre davantage la pisciculture dans les périmètres rizicoles.
Elle a fait cette suggestion à l’occasion d’une visite de trois sites piscicoles, en compagnie du directeur général de l’Agence nationale pour l’insertion et le développement agricole (AINDA,) El Hadj Malick Sarr. Leur délégation s’est rendue à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, dont la ferme piscicole s’est vu octroyer 5.000 alevins, ainsi que sur le marigot de Diama (commune de Diama), bénéficiaire, lui aussi, d’alevins. Elle a également effectué une visite guidée à la ferme de Diama Maraye (commune de Diama), où elle a assisté à une séance de récolte de tilapias.
La directrice générale de l’ANA, Tening Sène, s’est félicité de ces visites auxquelles ont pris part les partenaires de l’UGB et le promoteur. Elle a souligné que le chef de l’Etat, Macky Sall, accorde une place importante à l’aquaculture, qui figure parmi les 27 domaines pour lesquels il demande hebdomadairement un suivi, informe APS.
El Hadj Malick Sarr, le directeur général de l’AINDA, s’est dit rassuré quant à la réussite du compagnonnage entre sa structure et l’ANA. « Je suis rassuré par ce partenariat, car l’ANA est dirigée par un homme de l’art, et d’ici quelques années, les résultats seront constatés », a dit M. Sarr Il s’est dit rassuré par la taille de la ferme de Diama Maraye, selon lui la plus grande de l’Afrique de l’Ouest avec 24 ha. « Il faut voir plus loin que là où veulent nous confiner certains esprits, et ce genre de projets sont la voie du développement », a-t-il lancé.
« Tout dépend de la capacité organisationnelle et du dynamisme pour atteindre le succès, et rien ne peut s’opposer à l’ambition », a-t-il ajouté.
Selon lui, « les pays sous-développés sont tellement en retard, qu’ils doivent initier ces genres de projet d’envergure pour s’en sortir ». Le promoteur de Diama Maraye, Hachem Bassem, a profité de cette occasion pour exprimer le souhait d’un accompagnement des autorités afin de tripler sa production. Cette ferme aménagée par l’ANIDA est dotée d’une écloserie dimensionnée pour une production de 5.000.000 d’alevins, indique un document remis à la presse.