Les manœuvres auxquelles participent 7500 soldats originaires de douze pays visent à préparer les armées partenaires à contrer des menaces transnationales et des organisations extrémistes violentes.
« African Lion », le plus grand exercice annuel du commandement militaire américain pour l’Afrique, a commencé le lundi 6 juin, dans quatre pays africains avec la participation de 7500 soldats originaires de douze pays.
Piloté par la division Afrique de la force d’intervention américaine basée en Europe du Sud (U.S. Army Southern European Task Force Africa), en collaboration avec des unités du commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), cet exercice conjoint se poursuivra jusqu’au vendredi 1er juillet dans quatre pays africains : Maroc, Ghana, Sénégal et Tunisie.
Des militaires venus du Brésil, du Tchad, de la France, de l’Italie, des Pays-Bas, de l’Espagne et du Royaume-Uni se joignent aux troupes américaines et celles des quatre pays hôtes pour mener des exercices visant à « résoudre une crise transrégionale complexe », selon un communiqué du Pentagone.
African Lion 2022 comprend notamment un exercice de poste de commandement de force opérationnelle interarmées, un exercice de tir réel à armes combinées, des manœuvres navales, des manœuvres aériennes impliquant des avions de chasse et un exercice conjoint d’entrée par effraction avec des parachutistes. Un exercice de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) est également prévu.
Considéré comme étant le plus important exercice militaire sur le continent, African Lion 2022 vise à « renforcer l’interopérabilité entre les forces armées des nations partenaires pour contrer des menaces transnationales et des organisations extrémistes violentes, et à répondre à des crises complexes Afrique et dans le monde ».
A noter qu’une partie des manœuvres se déroulera à partir du lundi 20 juin, sur le territoire sahraoui revendiqué par les séparatistes du Front Polisario, tout près donc de la frontière entre l’Algérie et le Maroc.