Sénégalaises, Sénégalais,
mes chers compatriotes.
Mon discours d’aujourd’hui a pour but de sensibiliser la jeunesse sénégalaise, voir même africaine sur le développement de notre pays, dans le domaine industriel. Au Sénégal, le secteur minier présente des potentialités importantes pour les investisseurs privés nationaux mais surtout des Sénégalais de l’étranger. À l’exception des phosphates, de l’or, du zircon et des calcaires industriels, le potentiel minier est largement sous-exploité.
Le Gouvernement du Sénégal, en concertation et en étroite collaboration avec les différents acteurs du secteur, a élaboré une politique minière tendant à améliorer leurs propres intérêts et non ceux de la population sénégalaise.
L’exploitation de nos ressources est confiée aux investisseurs étrangers pendant que notre diaspora qui a toujours contribué pour le développement et le soutien de notre économie est marginalisée .
Une production nationale de ses ressources capable de générer des richesses et créer des emplois durables, est gérée par les lobbys qui se passent les Marchés sur le dos des Sénégalais avec la complicité de nos gouvernants.
Pour valoriser toutes ces ressources minières, le Sénégal a mal entrepris une vaste politique d’ouverture du secteur en donnant des contrats nébuleux de recherches, d’explorations et d’exploitation sur le dos des sénégalais.
En matière de ressources minières, le Sénégal est traditionnellement connu, depuis les années 1940 pour l’exploitation du phosphate. Le Sénégal dispose d’un sous-sol riche avec diverses ressources minérales telles que :
Les métaux précieux (or et platinoïdes) ;
Les métaux de base (fer, cuivre, chrome, nickel) ;
Les minéraux industriels (phosphates, calcaires industriels, sels, etc.) ;
Les minéraux lourds (zircon, titane, etc.) ;
Les pierres ornementales et matériaux de construction.
En ce qui concerne le fer, les gisements de fer sont localisés dans quatre (04) zones distinctes et les réserves prouvées sont estimés à plus de 750 millions de tonnes. L’une de ces zones abrite le projet de Falémé́ dans le Sud-est du pays qui porte sur une production annuelle de 15 à 25 millions de tonnes de minerais de fer.
Son développement est intégré́ dans la création de nouvelles infrastructures routières et portuaires avec le port minéralier de Bargny.
Le bassin sédimentaire sénégalais est également riche en d’autres ressources telles que le zircon, le titane, les calcaires industriels, l’attapulgite, les tourbes, le gaz naturel, etc.
Pour valoriser toutes ces ressources minières, le Sénégal a entrepris une vaste politique d’ouverture du secteur pour développer notamment l’investissement minier étranger mais a oublié les intérets au premier plan de notre nation.
L’intérêt de développer le secteur des ressources minières et des fertilisants apparait multiple. Ces réalisations entrent dans le cadre :
Du rééquilibrage de la balance commerciale, de l’amplification des effets d’entrainement sur le reste de l’économie (ressources fiscales, agriculture, industrie, infrastructures) et de la contribution au développement social via les mines artisanales.
De l’exploitation des ressources minières qui est une opportunité́ pour réaliser des infrastructures structurantes et développer au niveau des zones de production des activités économiques diversifiées et durables tout en assurant la protection de l’environnement.
Du développement de l’industrie minière pour lequel le Sénégal se positionnera comme un centre de référence de services de la région.
Le développement d’une filière fertilisante avec un champion national s’inscrit dans l’optique de relever durablement la productivité́ et les niveaux de production .
Crédibilisons nos compétences Pour un Senegal et une Afrique meilleurs…
Ensemble, vers un devenir meilleur
Abdou Khadre Diokhané
Secretaire national adjoint Pds,
Chargé de l’industrie et des mines
Membre de la FNCL….
Coordonnateur NSK/UKADSI-Italia