Les chiffres annoncés par l’organisation mondiale de la santé (OMS) sur les cas de variole du singe détectés en Afrique sont alarmants. Elle fait état de 1 400 cas détectés dans 7 pays africains.
Selon le communiquè rendu public par l’organisation mondiale de la Santé, les sept pays concernés sont le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Libéria, le Nigeria, le Congo et la Sierra Leone.
Elle a ajouté que le bilan des infections comporte 44 cas confirmés et 1 392 cas suspects.
Les symptômes de la maladie apparaissent sous la forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires, avec des signes de fatigue, des frissons et une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage, la plante des pieds, les organes génitaux et d’autres parties du corps.
La variole du singe est un virus rare similaire à la variole humaine, qui a été détectée pour la première fois en République démocratique du Congo dans les années 1970. Cependant, ce virus qui se transmet de l’animal à l’homme, a été découvert pour la première fois en 1958 au sein d’un groupe de macaques (singes) qui étaient étudiés dans un laboratoire à des fins de recherche, d’où son nom.