Malgré la mise en place du Fonds de développement des Cultures Urbaines ( FDCU), doté d’un budget de 600 millions de francs depuis 2019, les entrepreneurs culturels des régions pâtissent du manque de financement de leur projet. Face à la presse, ils ont appelé l’Etat à appuyer le secteur car il est un niche d’emplois qui peut insérer un nombre important de jeunes.
» Après avoir bénéficié d’une formation de 6 mois du programme AFLab de l’Alliance Française de Kaolack qui visait à soutenir l’entrepreneuriat et le développement de la région, nous avons pris l’initiative de lancer notre propre label » a expliqué Makhtar Coulibaly, animateur au niveau de la Télévision du Saloum ( Tvs).
Revenant sur les divers métiers qui gravitent autour de l’entreprenariat culturel des jeunes, le directeur général du Label Matchou Entertainement appelle l’Etat à rendre accessible les financements et la formation au niveau des régions.
» Aujourd’hui, le gouvernement du Sénégal a de nombreuses difficultés pour trouver du travail aux jeunes alors que le secteur de la culture les débouchées sont immenses. L’animation télé ou radio, l’infographie avec la confection de supports, l’audiovisuel sont autant de branches qui passionnent la jeunesse et peuvent leur permettre de bien gagner leur vie » a plaidé le directeur général du Label Matchou Entertainement, Makhtar Coulibaly.