La dernière semaine de la campagne électorale rime avec violence dans plusieurs communes. Souvent, le prétexte est l’interdiction aux militants de l’adversaire de battre campagne dans le fief d’un leader. Au niveau des communes urbaines, ce sont les attaques des cortèges des candidats, des agressions et des plaintes.
Par (Le Quotidien) – Dans cette dernière semaine de campagne, les communes de Mbolo Birane, Galoya Toucouleur et Walaldé, sont plongées dans la violence. Dans la commune de Mbolo Birane, le candidat de l’Ipd a vu son cortège et son meeting lapidés de pierres à Lougué, village du maire sortant, candidat à sa propre succession. A la fin du meeting, Boubacar Demba Ba a été accompagné par ces jets de pierres jusqu’à la sortie du village. Le maire sortant non plus n’a pas échappé à cette situation. Son cortège s’est vu barrer la route à hauteur de Mbolo Birane et ce sont les gros bras qui l’accompagnaient qui lui ont permis de dérouler sa campagne. Mais il a vécu une nuit inoubliable le mardi à Toufndé Gandé, localité sur la rive gauche du Doué.
Après la traversée du bras du fleuve Sénégal, son cortège a reçu des jets de pierres. Des jeunes de ce village se sont opposés à son entrée et à son meeting. Il s’en est suivi des militants chassés et revenus sur l’autre rive avec des coups et blessures. Dans la commune de Galoya Toucouleur, le sang a coulé entre les partisans de Cheikh Oumar Ly et Mouhamadou Ba. Les militants des deux camps se sont livrés à des attaques lors des visites de proximité et des jets de pierres ont dispersé les meetings. Plusieurs blessés ont été notés entre lundi et mardi.
A Walaldé, ce qui était craint pour le jour du vote a déjà annoncé la couleur. La commune urbaine a connu des actes de violence sans précédent, les mardi et mercredi, entre les partisans de Moussa Sow et Seybatou Aw. Il a fallu l’intervention de la gendarmerie de Démette et la présence de la police des frontières sur les berges du fleuve Sénégal pour calmer la tension pour quelques heures. Car le jeudi matin, des bagarres ont éclaté entre lycéens sur le chemin de l’école. Des probables affrontements sont attendus au niveau du marché après ceux des élèves. Cette situation de violence était surtout appréhendée pour le jour du vote.