Gabrielle Kane se dit féministe, raison pour laquelle elle compte venir en appui à ses sœurs. Elle a en effet offert un important lot d’équipements aux prisons pour les femmes de Rufisque et de Liberté 6. La cérémonie de remise de don s’est tenue ce mardi 11 décembre à 12h à la maison d’arrêt des femmes de Rufisque.
C’est 8 tables d’infirmerie, 12 chaises-visiteurs, 22 couchages complets (matelas-draps-oreillers), 48 serviettes de bain, un lot de brosses à dents et de pâte dentifrice, 12 tapis de prières et 1200 paquets de serviettes hygiéniques (une prise en charge hygiénique pour un an), voici l’important lot de matériel offert par Gabrielle KANE à la population carcérale féminine de Rufisque. Le lieutenant Khady FALL a réceptionné l’important don de la féministe, sans manquer de la remercier au nom des détenues de la prison de Rufisque et de l’administration pénitentiaire.
Les détenues de Liberté 6 recevront une prise en charge complète d’un an de serviettes hygiéniques. Et la jeune féministe n’en est pas à ses premières actions. Toute jeune, Gabrielle avait déjà pris en sainte horreur, l’injustice qu’elle voyait autour d’elle. À cet âge-là déjà, elle rêvait de venir en aide aux couches les plus démunies, défavorisées et vulnérables de son pays. Depuis son retour au bercail, elle a décidé de s’investir, corps et âme, pour la réalisation de son rêve : aider les femmes. L’action humanitaire fait désormais partie intégrante de son quotidien.
C’est dans cette optique que Gabrielle KANE a créé l’Association d’Appui et de Protection des Femmes Victimes de Violations de leurs droits (APROFEV). Mais le spectre d’intervention de la féministe est beaucoup plus large. Pour preuve, le montant de ses dons en 2021 s’élève à plus de 87 millions de francs CFA, avec 6 dispensaires équipés à Cambérène 2, Podor (2), Bambeye (1), Matam (1). Elle n’a pas oublié le terroir de ses origines, Dabia dans le Fouta profond qui bénéficie régulièrement de son discret mais important appui. Comme elle le fait pour d’autres localités du pays, Gabrielle reste la preuve vivante qu’il n’y a pas d’âge pour s’engager dans l’humanitaire.
Youssouf NDIONGUE