La date des prochaines élections locales fixée au 23 janvier 2022 attise des convoitises. Plusieurs candidats à travers des partis politiques ou coalition présenteront officiellement leurs programmes aux populations. Déjà à Kaolack nous assistons chaque jour à des démonstrations de force des acteurs politiques en lice pour la mairie . Chaque candidat avec son lot de promesses qui malheureusement est rangé aux oubliettes après les élections. Quand un acteur politique promet, il s’engage. Cela créé une obligation vis-à-vis de la communauté, un contrat éthique.
Chères Kaolackoises, chers Kaolackois, il s’agit d’élections locales avec des enjeux. Le mot local est plein de sens, « l’élection municipale est une élection au cours de laquelle les habitants du plus bas niveau de l’administration territoriale du pays commune) élisent leurs autorités ».
Donc, notre choix est déterminant, le futur maire et son équipe géreront notre destinée en tant que Kaolackois/Kaolackoises pour une durée de 5 ans. Nous avons vu passer beaucoup de maires et Kaolack reste l’une des villes les plus sales, les moins loties en matière d’infrastructures communautaires.
Il est de notre devoir de changer l’image de Kaolack, la représentation que les populations ont de Kaolack. Pour cela, il est un devoir pour tout Kaolackois, pour ces élections locales de faire un choix stratégique de son candidat, mettre en avant les compétences de chaque candidat, ses potentialités et également ses capacités managériales, son programme futur pour notre ville, etc.
Pour ce choix, les femmes constituent un poids non négligeable pour ne pas dire déterminant . Nous avons dépassé le temps où les femmes étaient reléguées au rang de porteuses de pancarte et assuraient seulement le folklore des activités relatives à la mobilisation sociale au sein des partis. Nous sommes électrices et potentielles candidates. La loi sur la parité nous permet d’améliorer la représentation des femmes aux instances de décisions. Votons en faveur des candidats qui ont des programmes de développement pour Kaolack et aussi ceux en faveur de la femme (autonomisation de la femme, lutte contre les violences faites aux femmes) et autres couches vulnérables.
Les femmes n’ont pas besoin de boubous , voiles ou de somme d’argent dérisoire. Nous voulons un autre visage de Kaolack et l’avenir de Kaolack dépend de ses filles et fils.
Pour les élections locales , Kaolack n’a pas besoin de violences mais juste de programmes innovants pour changer enfin l’image assez écornée de la ville.
Mme NDIAYE Dieynaba BA
Sociologue