Le Syndicat National de l’Éducation et de la Formation (SNEF) a tenu une conférence de presse ce samedi 20 novembre pour parler du préavis de grève déposé au niveau de la présidence et qui dénonce l’absence de dialogue, de concertation et de négociations sérieuses pour une paix sociale dans le secteur de l’éducation entre le gouvernement et les syndicats.
Selon le Secrétaire Général dudit syndicat, Abdoulaye Diaw, la nomination et la régularisation des enseignants non-fonctionnaires est injuste parce que, dit-il, on leur fait perdre trop de temps par rapport à leurs avancées.
Il ajoute que le ministère de l’Éducation nationale a refusé catégoriquement d’établir l’arrêt de la décision de nomination et la non prise en charge des indemnités de sujétion dues aux directeurs et directrices des cases des tout-petits. Il faut que cette situation frauduleuse soit réglée d’une manière définitive par la tutelle.
M. Diaw a également dénoncé la nomination injuste et arbitraire des inspecteurs au poste de responsabilité aussi bien au niveau des inspections de l’éducation et de la formation que celles académiques.
Il a aussi abordé la question des abris provisoires. En effet, le syndicaliste a montré son courroux du fait de la pléthore de ces abris dans les différentes localités du pays surtout au niveau de la région de Kolda. « Il y a des salles de classe qui n’ont pas de tables bancs encore moins des équipements. Il faut mettre ces enfants dans de bonnes conditions, car l’école sénégalaise mérite beaucoup plus de respect », martèle-t-il.
Le Sg du SNEF a, par ailleurs, souligné les lenteurs administratives dans le traitement des dossiers concernant les professeurs d’EPS. « Il y a un décret modifiant la loi 7 711/1977 du 30 décembre 1977 portant création des cadres fonctionnaires du ministère des Sports», révèle-t-il.
Avant de conclure, il a rappelé le paiement intégral des rappels d’intégration de validation et d’avancement que l’État doit aux enseignants dans un délai raisonnable.