«Il n’a jamais été aussi clair que la crise climatique est l’une des urgences sanitaires les plus urgentes auxquelles nous sommes tous confrontés», a déclaré le docteur Maria Neira, Directrice de l’Environnement, du Changement climatique et de la Santé à l’OMS.
Dans un communiqué rendu public, elle déclare que ramener la pollution atmosphérique aux niveaux des lignes directrices de l’OMS, par exemple, réduirait le nombre total de décès dus à la pollution atmosphérique dans le monde de 80 %, tout en réduisant considérablement les émissions de gaz à effet de serre qui alimentent le changement climatique.
Selon le Dr Neira, un passage à des régimes alimentaires plus nutritifs à base de plantes, conformément aux recommandations de l’OMS, comme autre exemple, pourrait réduire considérablement les émissions mondiales, assurer des systèmes alimentaires plus résilients et éviter jusqu’à 5,1 millions de décès liés à l’alimentation par an, d’ici 2050.
La directrice de l’Environnement ajoute que la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sauverait des millions de vies, chaque année, grâce à l’amélioration de la qualité de l’air, de l’alimentation et de l’activité physique, entre autres avantages. Cependant, la plupart des processus de prise de décision climatique ne rendent actuellement pas compte de ces avantages pour la santé et de leur évaluation économique.