La jeunesse de la ville de Ndioum a investi, hier, Dr Cheikh Oumar Anne, comme candidat à sa propre succession à la tête de la municipalité, après lui avoir réservé un accueil mémorable. Un accueil triomphal qui a beaucoup touché le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
« Je rends grâce à Dieu et à son Prophète. Je m’honore de mes parents. Et je remercie le président de la République pour sa confiance maintes fois renouvelée à mon endroit. Je remercie les populations de Ndioum. Chapeau bas à la jeunesse de Ndioum », a indiqué Dr Cheikh Oumar Anne, lors de la cérémonie d’investiture.
Avant de poursuivre :
« Dans la vie d’un homme, il y a des instants qui resteront gravés en lettres d’or dans ma mémoire. Aujourd’hui, l’accueil que m’ont réservé les populations de Ndioum, sur initiative de sa jeunesse, me marquera à jamais. C’est pratiquement durant, une heure et demi, que les jeunes m’ont accompagné, depuis l’entrée de la ville, pour m’amener deux kilomètres plus loin, là où devait se tenir notre cérémonie de remerciement à l’endroit du président de la République ».
Sur sa lancée, Dr Cheikh Oumar Anne dira : « Je remercie ces fils de Ndioum qui m’ont manifesté leur confiance, alors qu’ils ont les mêmes compétences et ont beaucoup d’ambitions pour la ville de Ndioum. Ils ont désisté, même si leurs militants leur avait demandé de se présenter. Je veux nommer parmi eux, mon frère, mon ami, le ministre Amadou Kane Diallo de Bamtaare. Je remercie aussi tous ses maires et responsables du département de Podor qui m’ont accompagné ».
Très ému sur le coup, le ministre de souligner que « c’est un grand jour ». « Les populations de Ndioum ont toujours été à mes côtés, et m’ont toujours honoré. C’est pourquoi je fais un vœu, et je demande au Tout-Puissant de me l’accorder. C’est de tout faire pour que Ndioum soit l’une des meilleures villes du monde. Nous voulons faire de Ndioum la capitale de cette région. Nous allons accompagner toutes les populations. C’est un jour d’honneur. Avec mes frères, nous allons faire de notre ville une capitale régionale », a-t-il déclaré.
Selon lui, « le potentiel est là, il faudra le développer ». « Nous voulons une région. C’est légitime que Ndioum réclame la capitale », conclut Dr Anne.