Ô MAÎTRE
Tu nous as quitté prématurément
Ta disparition nous surprend
Comme un coup violent
Qui vient perturber nos vies en ce moment
Ô MAÎTRE
Nous sommes outrés comme le bébé sevré brutalement
Poussant des cris désespérément
Parce qu’éloigné du sein de sa maman
Parce que ne suçant plus des délices du lait de sa maman
Ô MAÎTRE
Hélas tu es parti à tout jamais
Te reposer à Touba, ville que tu as tant aimé
Nous laissant un grand vide qui point ne saura combler
Mais dans nos cœurs et dans nos esprits nous te gardons à tout jamais.
Ô MAÎTRE!
Le Sénégal est orphelin de ta sagesse naturelle
Comme un bébé qui perd l’essence de l’intimité maternelle.
Ou sevré de la chaleur paternelle
Ta disparition laisse un vide éternel.
Ô MAÎTRE
Le Sénégal est orphelin de ta voix qui l’apaisait
De tes paroles qui le consolaient
Du bel esprit qui l’orientait
De son avocat qui le défendait
Ablaye Teuw
Chef de Cabinet ABC