Le Cetud en relation avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et l’Union Africaine des Transports Publics se penche sur la transition énergétique dans le domaine du transport. Pour cela des acteurs sont à Dakar pour réfléchir comment l’Afrique d’ici 2035 doit faire une transition vers le transport énergétique.
Le choix du Sénégal n’est pas anonyme car il a développé deux projets de transport de masse avec des bus propres. C’est le BRT et le TER c’est des modes de transport très capacitaires plus de 115 milles pour le TER et le BRT plus de 300 milles voyageurs. Cela va permettre de lutter contre la concession et les difficultés de transport. C’est des véhicules propres consommant de l’énergie propre sans d’émission de gaz à effet de serre. « Le défi majeur c’est comment préparer l’avenir avec des bus, des trains capacitaires, comment infléchir la courbe de croissance de l’automobile pour aller vers des transports propres », a soutenu Thierno Birahim Aw directeur général du Cetud.
C’est un enjeu extrêmement important pour les villes africaines en 2040. Ces villes vont doubler leur population pour atteindre plus d’un milliard de personnes. D’où la pertinence de cette rencontre qui va permettre à l’Afrique de réfléchir sur des mécanismes de transport propre afin de réduire l’émission des gaz à effet de serre et préserver la santé de sa population. « Si nous prenons le cas de Dakar, en 2040 nous serons 7 millions, le réseau de transport routier est déjà saturé. Près de 80% des transports motorisés se réalisent en transport collectif », renchérit-il.
Les impact sur la santé et l’environnement de moyens de transport existants sont néfastes avec un taux de décès de 4 millions par an. L’Afrique qui a le plus faible parc automobile contribue lourdement en terme production du faîte de la vétusté de ce parc. C’est pour cela des recommandations seront fournies pour préparer cette transition énergétique.