Le Secrétaire Exécutif du Global Water Forum (GWF), Monsieur Abdoulaye Sène, et la cheffe de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Dakar, Mme Valentina Bernasconi, ont signé ce 22 avril un accord de partenariat. Cette signature démontre l’engagement du CICR aux côtés du Sénégal pour l’organisation le 22 mars 2022 du 9ème Forum Mondial de l’Eau dont le thème, « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », est essentiel pour l’atteinte des objectifs de développement.
Le Forum mondial de l’eau est le plus grand événement mondial sur l’eau. Le 9ème Forum sera le premier de ce type à se tenir en Afrique subsaharienne. En réunissant des participants de tous les niveaux et de tous les domaines, notamment de la politique, des institutions multilatérales, des universités, de la société civile et du secteur privé, il offre une plateforme unique où la communauté internationale de l’eau et les principaux décideurs peuvent collaborer et progresser à long terme sur les défis mondiaux liés à l’eau.
En tant que gardien du Droit international Humanitaire (DIH), le CICR est un partenaire clé pour le Global Water Forum. Conformément au DIH, l’eau est un bien civil et jouit donc d’une protection spéciate, comme les installations de traitement et de distribution d’eau en toutes circonstances.
« L’accès à l’eau est de plus en pius un facteur déclencheur de conflits armés. Ce partenariat témoigne de notre engagement à trouver des solutions innovantes pour continuer de garantir aux victimes de la guerre l’accès à l’eau potable et renforcer leur résilience », explique Valentina Bernasconi, cheffe de délégation pour le CICR.
Pour Monsieur Abdoulaye Sène, Secrétaire exécutif du Forum mondial de l’Eau, « le CICR trouve sa place dans ce forum de partage et de dialogue pour apporter des réponses concrètes aux problématiques de l’eau et l’assainissement ».
Aujourd’hui, les conflits armés en Afrique privent des dizaines de millions de personnes d’accès à d’eau potable. L’afflux massif de personnes déplacées et de réfugiés entraine une pression sur l’accès aux ressources. À cela viennent s’ajouter les aléas du changement climatique qui rendent aussi extrêmement incertain l’approvisionnement en eau des populations rurales.
Le CICR est de plus en plus confronté au besoin de renforcer la résilience des communautés dans des Villes qui subissent la densification démographique due au déplacement des populations des zones de conflits ; ce qui engendre une pression supplémentaire sur le manque d’accès aux services de base (eau, alimentations, soins sanitaires, etc.) même en milieu urbain.
La réponse du CICR s’articule toujours autour de l’amélioration de l’accès à l’eau pour les plus Vulnéräbles, comme en Casamance où les équipes CICR œuvrent dans certains villages pour la construction de puits pour l’eau potable, de digue qui retiennent l’eau afin de récupérer les terres abîmées par la salinité et renforcer la riziculture ou même de latrine en partenariat avec le service régional de l’assainissement et la Croix-Rouge Sénégal.