Or, la mort, vue singulièrement comme la fin de la vie, en ce qu’elle est considérée comme le terminus de notre voyage en-deçà de l’Au-delà, est en réalité le commencement d’un second voyage. Du moins pour les Croyants de mon acabit.
C’est que pour nous autres la dynamique du premier voyage ne saurait s’interrompre, si prématurément, si brusquement, si brutalement. Bien au contraire, et par nécessité, elle doit se poursuivre, autrement, au bonheur vital de la vie.
Sous ce rapport, dans notre entendement donc, il ne saurait jamais être, ni trop tôt, ni trop tard, pour partir vers l’Au-delà. On appelle cela, communément, la mort ; toujours cruelle pour nous, mais toujours opportune du point de vue de Dieu, puisqu’elle nous offre de nous investir plus opportunément dans la poursuite de la quête irrésistible du visage de Dieu, à la faveur naturellement de notre nécessaire second voyage, dans l’Au-delà, voire au-delà de l’Au-delà.
La mort, ce jeudi 8 avril 2021, du Doyen des Juges Samba Sall obéit à cette réalité existentielle. Ni plus, ni moins ! Elle ne saurait par conséquent être le fait d’on ne sait quelles forces obscures en tant que le fait d’esprits obscurs autoproclamés.
Nos condoléances émues à la famille du défunt Doyen des Juges Samba Sall, ainsi qu’à tous ses collègues de la Justice.
Paix à son âme et que la terre de Sokone lui soit légère.
Par Jean-Marie François Biagui