C’est la panique générale au sein du gouvernement de la République installé par le Président de la République Macky Sall. La panique s’est installée depuis l’affaire Ousmane Sonko, le leader du Pastef impliqué au premier plan dans une sale affaire de viol. Ousmane Sonko devrait être le premier à pleurer, car se trouvant sur le banc de l’accusé dans cette affaire. Mais seulement, avec sa bonne communication, et avec les mauvaises réputations dont jouissent la plupart des ministres du gouvernement, Ousmane Sonko s’en sort avec l’étiquette de « victime d’un complot d’état ».
Ousmane Sonko alors accusé par une jeune fille nommée Adji Sarr de viol se retrouve paradoxalement dans la peau d’un héros. Ousmane Sonko est en réalité à la tête de toute cette affaire, qu’à cause de l’incompétence de certains ministres du gouvernement. Qu’importe que Ousmane Sonko soit coupable ou non dans l’affaire de viol qui l’oppose à Adji Sarr. Cette histoire sonne le glas du régime du Président de la République Macky Sall.
La faute au Président de la République Macky Sall qui a laissé entretenir le flou s’il doit se présenter ou non à troisième mandat. Son actuel mandat qui doit être le dernier, finit dans trois (3) ans. Et c’est la panique au sein des ministres, des dignitaires nommés sous le règne du Président de la République Macky Sall. Ils sont subitement conscients qu’eux tous devront rendre compte à un moment au peuple.
Comme Macky Sall l’avait voulu instaurer en 2012 avec sa très « fameuse liste de 25 personnalités » sous le règne de son prédécesseur Me Abdoulaye Wade devant passer devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), beaucoup de ses ministres auront à rendre compte après l’élection présidentielle en 2024.
Il y a un devoir à rendre compte au peuple sénégalais. Plusieurs ministres du gouvernement et directeurs généraux sont là en pleine activité, alors qu’ils ont été épinglés dans des rapports d’institutions de contrôle comme étant responsables de malversations, sont toujours en activité. Le peuple sénégalais réclame justice. Tous ceux qui sont désignés coupables devront être les vedettes de la CREI ou d’une Haute Cour de la justice, après le règne du Président de la République Macky Sall.
Pour échapper à tous les règlements en 2024, les ministres du gouvernement n’ont d’autres choix que d’opter pour la fuite en avant…Partir avant que tout brûle.