S’Il y’a un pays qui souffre d’une partie de sa presse, c’est bien le Sénégal. En attendant que le grand ménage imminent dans le milieu soit effectif, il y’a bien de quoi de s’indigner, à défaut d’y mettre un terme, de certains actes posés par certains individus au nom de ce noble et exaltant métier qu’est le journalisme.
En effet dans un article sur l’affaire Diary Sow qui défraie la chronique depuis un certain temps et dans une posture de comparaison le site en ligne dénommé limametti.com a cru devoir remettre au goût du jour l’affaire Diop Iseg par cette formule : « l’Affaire Diary Sow n’a pas encore révélé tous ses secrets. Ça sent du Diop Iseg dans cette histoire ».
L’On peut concéder au site en question d’avoir la propension maladive à user et abuser sensationnel faute d’avoir du mal à trouver des sujets utiles à proposer aux sénégalais comme les organes dignes de ce nom savent si bien le faire. Toutefois, la plaisanterie de mauvais goût dans la quelle Mamadou Diop dit Diop Iseg est cité ne saurait être tolérée. Elle a néanmoins le mérite d’éclairer la lanterne de l’opinion sur une constante : limametti.com est le symbole achevé de la racaille définie comme la partie la plus abjecte d’un groupe.
Il ne peut être composé que par des individus intellectuellement limités pour faire des productions digestes et accrocheuses sans porter atteinte à l’honorabilité de paisibles citoyens. Un article aussi piètre ne saurait provenir de cette presse qui fait la fierté du Sénégal. Limametti (Ce qui me fait mal) porte bien son appellation mais celle qui lui va le mieux est certainement méttital (Faire mal) par l’acharnement, la délation, la calomnie.
Si c’est réellement le cas pour la personne de Diop Iseg, la cible est ratée car Mamadou Diop n’a pas à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi entrés dans le métier du journalisme par effraction et prompts à fantasmer sur les problèmes des gens. La perfection est l’apanage de Dieu.
Comme tout humain Diop Iseg pourrait avoir des choses à se reprocher. Si c’est bien le cas, il appartient à la justice de le dire. Ce qui est manifeste et reconnu est qu’il constitue un citoyen modèle qui a beaucoup investi pour le rayonnement de l’éducation dans son pays. Ce ne sont pas des insinuations lâches et infâmes, les fumisteries sataniques maquillées par un mesquin article de presse qui peuvent le clouer au pilori
IBRAHIMA NGOM
CITOYEN SÉNÉGALAIS