À l’occasion de la célébration du 1er mai 2025, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, M. Birame Soulèye Diop, a adressé un message fort aux travailleurs de son département. Entre assurances sociales et ambition technologique, son intervention s’inscrit dans une vision de transformation durable, fondée sur le dialogue social et la montée en compétences.
Répondant aux préoccupations exprimées par la Convergence syndicale des travailleurs de la Senelec (CSTS) sur la vague de licenciements, la précarité de l’emploi et les incertitudes liées à la réforme du secteur électrique, le ministre s’est voulu rassurant :
« Le gouvernement auquel j’appartiens ne remettra en aucun cas en question les acquis sociaux », a-t-il déclaré avec fermeté, sous les applaudissements des agents réunis.
Transition énergétique et montée en compétences : un impératif national
Invitant les travailleurs à s’approprier les technologies émergentes, le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les compétences dans les énergies renouvelables.
« Pour une transition énergétique économiquement viable et écologiquement durable, nos agents doivent s’adapter aux innovations technologiques », a-t-il souligné.
Il a également mis l’accent sur la promotion de l’innovation comme levier clé d’un avenir énergétique souverain et inclusif.
Vers une gouvernance plus participative et humaine
L’événement, organisé par l’Intersyndicale de l’énergie, du pétrole et des mines, s’est tenu autour du thème : « Place et rôle des syndicats dans l’agenda national de transformation systémique Sénégal 2050 : vers un dialogue social renforcé ».
Dans cet esprit, M. Diop a réaffirmé son attachement à un dialogue social ouvert, fondé sur la concertation et la co-construction :
« Notre engagement collectif est indispensable pour bâtir un secteur énergétique fiable, performant et humainement équitable », a-t-il ajouté.
Une réforme des ressources humaines en perspective
Parmi les annonces majeures, le ministre a informé avoir mandaté un cabinet indépendant pour réaliser une cartographie des ressources humaines de son département. L’objectif : mieux adapter les postes aux compétences disponibles, valoriser les parcours et améliorer les conditions de travail.
Cette démarche, saluée par les agents, vise à favoriser un meilleur épanouissement professionnel.
Satisfaction syndicale et attentes renouvelées
Pour M. Abdoul Aziz Camara, secrétaire général national des travailleurs des mines et de la géologie, membre de la CNTS, « le ministre a été à l’écoute. Il nous a fait des propositions concrètes pour renforcer le dialogue social et améliorer nos conditions de travail ».
Les syndicats ont notamment plaidé pour une formation continue plus accessible, la revalorisation du statut des contractuels et des pointeurs, ainsi que leur intégration possible dans la Fonction publique.
Une feuille de route claire, un dialogue renforcé et une vision partagée : le ministère de l’Énergie semble résolument engagé à faire de la transformation du secteur un levier de progrès social et économique.