À l’occasion de sa journée portes ouvertes organisée ce mardi, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a franchi une nouvelle étape dans son engagement pour la formation et la valorisation des compétences locales. Lors d’une cérémonie solennelle tenue au Musée des Civilisations Noires de Dakar, Senelec a signé plusieurs conventions de partenariat avec des institutions de formation et des structures techniques de référence.
Parmi les entités partenaires figurent le Programme de Formation École-Entreprise (PF2E), l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG), ainsi que d’autres établissements spécialisés, confirmant l’ambition de Senelec de s’ériger en acteur clé du développement durable par le biais de la formation professionnelle.
Présidée par le Directeur général de Senelec, la cérémonie a réuni des personnalités du monde académique et technique, dont Mme la Directrice des Ressources Humaines de Senelec, le président fondateur de l’Université Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké et Mme la coordonnatrice du PF2E. Ensemble, ils ont salué cette initiative comme un tournant stratégique pour l’avenir de l’énergie au Sénégal.
Au cœur de ces partenariats, une volonté claire : créer un pont entre le monde de la formation et les réalités du terrain dans le secteur énergétique. Ces conventions visent à mieux adapter les formations aux besoins actuels et futurs de la Senelec, tout en favorisant l’insertion professionnelle des jeunes dans les métiers de l’électricité et de l’énergie.
« Ce que nous scellons aujourd’hui, c’est une vision partagée : celle d’un Sénégal autonome dans la maîtrise de son savoir-faire énergétique », a souligné le Directeur général de Senelec dans son discours. Il a également insisté sur la nécessité de bâtir une filière énergétique solide et compétitive, capable de répondre aux défis de la transition énergétique et de l’industrialisation.
En inscrivant cette démarche dans une perspective de long terme, Senelec entend contribuer à l’émergence d’un capital humain qualifié, condition sine qua non pour asseoir une souveraineté énergétique durable. L’entreprise publique ambitionne ainsi d’être à la fois un fournisseur d’énergie et un accélérateur de compétences nationales.