Mohamed Bilal Diatta, est au cœur d’une vive controverse. En effet, il est accusé d’avoir mis enceinte une jeune fille. Sur ce, le maire de Keur Massar Sud a tenu un point de presse, ce dimanche pour livrer sa version des faits.
Le maire de Keur Massar Sud, Mohamed Bilal Diatta, est au cœur d’une vive controverse depuis la diffusion de vidéos et d’audios l’accusant d’avoir mis enceinte une jeune fille et d’être impliqué dans un trafic de drogue. Face à cette tempête médiatique, le responsable politique de Pastef a tenu un point de presse, dimanche après-midi, pour livrer sa version des faits.
Dans une première vidéo virale, un homme se réclamant de l’APR et membre d’un supposé groupe nommé « Fils de Macky » accuse Mohamed Bilal Diatta d’avoir engrossé la sœur d’une jeune fille ayant quitté Pastef à cause de cette affaire. L’auteur affirme détenir des preuves, notamment des messages et des enregistrements, et soutient que le maire lui aurait versé 300 000 FCFA pour acheter son silence, en plus d’un transfert de 400 000 FCFA à la supposée victime. Dans une seconde vidéo, le même individu affirme que le maire a reconnu la paternité et s’est engagé à prendre en charge les frais liés à la grossesse, ainsi qu’à demander la jeune fille en mariage après l’accouchement.
Très remonté, Bilal Diatta a affirmé lors de sa conférence de presse avoir réagi dès la première vidéo en déposant plainte auprès de la Division de la cybercriminalité. Il dénonce une machination orchestrée par ses adversaires politiques, y compris au sein de son propre parti, qu’il accuse de vouloir le discréditer à travers des méthodes qu’il juge indignes. « Je ne pensais pas que certains iraient jusqu’à ce degré de calomnie. On veut salir l’image de Pastef en s’attaquant à ses responsables », s’est-il indigné.
Le maire a également évoqué une tentative de diffamation distincte, affirmant que son compte Facebook aurait été piraté pour diffuser de fausses informations concernant un prétendu voyage en Belgique destiné à escroquer des Sénégalais. Mohamed Bilal Diatta impute une partie de ces attaques à des militants de Pastef.
Se sentant trahi par certains membres de son propre camp, le maire interpelle directement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, les appelant à faire toute la lumière sur cette affaire et à rétablir l’ordre au sein du parti. « Même des responsables départementaux de Pastef ont relayé ces vidéos, convaincus de leur véracité. Ils oublient que j’ai déjà été injustement accusé par le passé. J’ai été soupçonné de trafic de drogue, sans qu’aucune preuve ne l’ait jamais confirmé », fulmine-t-il,
Evoquant ses origines religieuses pour se défendre de telles accusations. Le maire, parfois critiqué pour ses méthodes jugées cavalières, a conclu sa déclaration en dénonçant une politique de « diabolisation et de caricature ».