À moins de deux ans du coup d’envoi des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026, le Comité d’organisation (COJOJ) annonce la fin de la phase de planification. Une étape décisive vers l’accueil de cette compétition mondiale inédite sur le sol africain, alors que les fédérations nationales expriment leurs attentes et leurs défis.
À l’approche des JOJ Dakar 2026, qui marqueront la toute première tenue des Jeux olympiques de la jeunesse sur le continent africain, le Comité d’organisation (COJOJ) entre dans la dernière ligne droite de sa préparation. Son directeur des sports, Kabir Pène, a annoncé ce mardi que la phase de planification est désormais achevée, ouvrant la voie à la phase opérationnelle.
« Le rôle du COJOJ, c’est de livrer les jeux de la meilleure des manières, dans les standards internationaux et olympiques. Nous sommes à la fin de la planification et nous entamons la phase opérationnelle », a déclaré Kabir Pène.
Cette transition s’accompagne de rencontres de coordination avec les fédérations sportives nationales, acteurs incontournables dans le succès de l’événement. Le COJOJ a ainsi présenté les grands axes de son plan d’action, en mettant l’accent sur la collaboration entre les structures nationales et les fédérations internationales.
« Les JOJ ne peuvent être organisés sans les fédérations. Il fallait partager le travail déjà réalisé, notamment sur les relations avec les instances internationales et sur la manière de collaborer localement », a-t-il précisé.
Ancien meneur de jeu de l’équipe nationale de basketball, Kabir Pène mise sur une dynamique collective : « C’est en coopérant que nous réussirons ces JOJ », insiste-t-il.

Un rôle partagé, des défis persistants
Il a tenu à rappeler que le COJOJ n’est pas responsable de la préparation technique des athlètes, une mission qui incombe aux fédérations et au ministère des Sports. De leur côté, les fédérations ont d’ores et déjà enclenché les préparatifs sur le terrain.
« Nous avons démarré des camps d’entraînement pour préparer nos athlètes », a confirmé Antoine Diandy, président de la Fédération sénégalaise de badminton. Mais il souligne aussi les obstacles : le manque d’infrastructures adaptées et les contraintes budgétaires.
Un rendez-vous historique pour l’Afrique
Du 31 octobre au 13 novembre 2026, le Sénégal accueillera la quatrième édition des JOJ, une première sur le sol africain. Les compétitions se tiendront dans trois villes : Dakar, Saly et Diamniadio, mobilisant d’importantes ressources humaines et logistiques.
Plus qu’un événement sportif, les JOJ Dakar 2026 représentent un tournant pour l’image du sport africain sur la scène mondiale. Le défi est immense, mais l’enjeu l’est tout autant : offrir au monde des Jeux à la hauteur des ambitions africaines.