La récente inauguration de l’antenne télécom installée à Gourel Diatta, fruit du partenariat entre la Sonatel et le Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut), a été accueillie avec soulagement et espoir par les populations locales. Une avancée majeure dans une zone enclavée, souvent oubliée des politiques publiques.
L’événement, rehaussé par la présence du ministre des Télécommunications Alioune Sall, a également été l’occasion pour l’honorable député Djimo Souaré, président du Conseil départemental de Goudiry, de dresser un constat sans complaisance de la situation de son territoire.
« C’est une importante réalisation pour Gourel Diatta, une localité quasi inaccessible et dépourvue de tout. Grâce à cette antenne, les populations seront enfin connectées au reste du pays, voire au monde », s’est-il réjoui. Mais au-delà de cette avancée, le député a lancé un cri du cœur : « Goudiry est l’un des départements les plus vastes du pays, mais aussi l’un des plus mal lotis. Il faut un plan spécial pour impulser un vrai développement. »
Djimo Souaré a salué les efforts de l’État dans certains domaines, notamment l’accès à l’eau et aux infrastructures sociales de base. Toutefois, il estime que beaucoup reste à faire : routes inexistantes, accès difficile, manque d’infrastructures élémentaires… les défis sont nombreux. Il a ainsi interpellé le ministre des Collectivités territoriales afin qu’une stratégie ciblée soit mise en œuvre pour le Boundou.
La présence du ministre Alioune Sall a été fortement appréciée. « Sa visite est un signal fort. Elle permet aux autorités de constater de visu les réalités locales. Nous espérons que ce déplacement marquera un tournant et qu’enfin, les souffrances des populations trouveront une oreille attentive autour de la table du Conseil des ministres », a insisté l’élu.
À travers ce plaidoyer sincère et appuyé, Djimo Souaré rappelle une vérité essentielle : le développement équitable du territoire national passe par une attention particulière aux zones marginalisées. Goudiry mérite mieux. Et surtout, il mérite maintenant.