Les proches de Doudou Ka, ancien ministre sous Macky Sall et figure politique de la Casamance, montent au créneau pour dénoncer une « campagne de diabolisation » visant leur leader. Au cœur de la polémique, une vidéo virale sur les réseaux sociaux l’accusant d’avoir fui en Guinée-Bissau à moto-Jakarta et d’avoir recruté des nervis pour semer le chaos.
Coumba Ndiaye, membre influente de l’Union des républicains pour la refondation d’un grand État-Nation souverain (URRGENS), s’est dite outrée par ces accusations qu’elle qualifie de « graves » et infondées. « Nous avons des preuves. Il faudra que celle qui avance ces propos les justifie. Ce n’est pas sérieux », a-t-elle martelé, déplorant un discrédit jeté sur la région de la Casamance.
De son côté, Madjiguène Diallo, également membre de l’URRGENS, affirme que ces attaques visent à salir l’image de Doudou Ka. « Chaque jour, on tente de ternir son nom. Il n’a rien à faire dans ce débat de bas étage. Nous avons consulté nos sages avant cette sortie médiatique », explique-t-elle, réfutant toute implication de leur leader dans un quelconque détournement de fonds publics.
Quant à l’identité de l’auteure présumée de la vidéo, les membres de l’URRGENS contestent formellement son affiliation aux femmes du bois sacré. « Nous travaillons avec elles depuis trente ans. Cette personne ne fait pas partie du cercle », assure Coumba Ndiaye.
Une plainte est d’ores et déjà annoncée par le collectif, qui entend laver l’honneur de leur leader et mettre fin à ce qu’il considère comme une tentative de manipulation de l’opinion publique.