Birane Ngom convoqué au PJF ce mercredi : « C’est le comble de l’acharnement ! » dénoncent ses partisans.

« AUTEUR DE L’ARTICLE : Ibrahima NGOM/Damel »

L’affaire Farba Ngom / Tahirou Sarr continue de faire des vagues. Ce mercredi, deux frères du maire des Agnams, Birane Ngom et Ismaïla Ngom, sont convoqués devant le juge du Pôle judiciaire financier (PJF). Une décision qui suscite une vive indignation parmi leurs soutiens, dénonçant ce qu’ils appellent « un acharnement injustifié ».

“Demain, Birane Ngom se rendra inch’Allah à sa convocation, en républicain. Ismaïla aussi répondra à l’appel du juge. Mais il faut le dire clairement : ils n’ont joué aucun rôle, de près ou de loin, dans les transactions entre Farba Ngom et Tahirou Sarr. Ils n’ont été ni informés, ni bénéficiaires d’aucune aide”, ont assuré leurs proches.

Ces derniers pointent une dérive judiciaire dans cette affaire, déjà très médiatisée :

“On a emprisonné Farba Ngom dans des conditions que tout le monde connaît. Cela devait s’arrêter là. Mais convoquer ses frères, c’est le comble de l’acharnement, pour ne pas dire l’acharnement de trop. Quatre fils privés de liberté… imaginez l’effet sur leur mère qui vient à peine de souffler ses 90 ans”, a déclaré un proche de Birane Ngom, visiblement ému.

Mobilisation en faveur des frères Ngom

Une ligne de défense puissante se forme autour de la famille Ngom. Dans leur fief du Fouta, à Dakar, mais aussi dans plusieurs localités du Sénégal et dans la diaspora (Côte d’Ivoire, Gabon, Afrique du Sud, États-Unis, France, Espagne, Italie…), les soutiens s’organisent. Certains foyers religieux, comme à Touba, prennent également position.

Serigne Cheikhouna Mbacké, petit-fils du fondateur du Mouridisme, a récemment exprimé son indignation :

“Ce qui se passe autour de Farba Ngom est intolérable. Il faut que cela cesse.”

La pression populaire et religieuse pourrait peser lourd dans la suite de cette affaire, tandis que les frères Ngom se préparent à répondre à la justice, dans un climat de tension et de soutien massif.