L’affaire intrigue autant qu’elle inquiète : la macabre découverte sur le site du Foyer de charité de Cap des Biches, à Rufisque, prend une nouvelle tournure. Selon Libération, à l’origine de la révélation, les premiers résultats confirment que certains des ossements exhumés sont bien d’origine humaine.
La police de Rufisque, en charge de l’enquête, a sollicité l’expertise de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) pour analyser ces restes. Une réquisition officielle a été adressée à cette institution de référence en anthropologie et archéologie afin de déterminer, notamment, l’ancienneté des ossements.
Ce terrain, aujourd’hui occupé par une communauté religieuse, n’est pas sans histoire. Il a autrefois abrité un camp militaire à l’époque coloniale, un passé qui pourrait éclairer certaines hypothèses, sans toutefois en écarter d’autres, telles que la présence d’un ancien cimetière ou même d’un drame ancien et encore inconnu.
Les analyses approfondies de l’IFAN seront cruciales pour déterminer l’origine exacte des restes découverts, et orienteront les suites de l’enquête. En attendant, le mystère reste entier autour de ce site paisible, désormais au cœur d’une investigation aux accents historiques et peut-être criminels.