Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a franchi une étape clé hier, jeudi 27 mars, avec la validation du manuel de procédures administratives, financières et comptables du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS). Ce manuel, conçu pour harmoniser les processus au sein du ministère, vise à rationaliser les dépenses et améliorer l’exécution des programmes de santé et de développement social du pays.
La rencontre de validation a été présidée par le Secrétaire général du ministère, Serigne Mbaye. L’expert derrière la réactualisation du manuel, Abdoulaye Mohamed Lo, ancien chef de la Division des Affaires administratives et financières et actuel chef de la division du budget, a expliqué que la réflexion a débuté en janvier 2023. « Il s’agit d’une réactualisation des procédures en place depuis 2015, avec une mise à jour qui inclut tous les secteurs du ministère de la Santé et de l’Action sociale », a précisé Abdoulaye Mohamed Lo. Le nouveau manuel intègre des textes relatifs aux finances publiques et couvre des aspects divers tels que la passation des marchés, la gestion des missions, des séminaires et ateliers, ainsi que le suivi du matériel, des courriers et des dépenses diverses comme le carburant et les fournitures.
Le Secrétaire général, Serigne Mbaye, a souligné l’importance du respect des règles de droit pour assurer une bonne gouvernance administrative. Selon lui, l’administration ne peut fonctionner sans une rigoureuse application des lois et règlements en vigueur. « Le fonctionnement de l’administration implique l’exécution budgétaire, la passation des marchés, le recrutement du personnel, et la gestion des activités, souvent soutenues par des financements externes. Il est essentiel d’avoir un document unique qui rassemble l’essence de ces règles pour garantir une application souple mais rigoureuse », a-t-il déclaré.
En outre, Serigne Mbaye a mis en lumière la nécessité d’harmoniser les pratiques entre les différents partenaires financiers du ministère. « Les financements proviennent de diverses sources, notamment le budget de l’État et des partenaires internationaux. Souvent, les accords signés avec ces partenaires comportent des procédures spécifiques, parfois complexes. L’effort est aujourd’hui de rassembler ces partenaires et d’harmoniser leurs approches pour éviter toute disparité ou perturbation dans la mise en œuvre des programmes », a-t-il ajouté.
Cette nouvelle étape dans la gestion des programmes de santé et de développement social marque un tournant important dans la rationalisation des processus administratifs du ministère, promettant une exécution plus transparente, efficace et conforme aux normes nationales et internationales.