La Journée internationale des droits des femmes a été l’occasion pour Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, de souligner l’importance de cette date, non seulement pour célébrer les progrès réalisés, mais aussi pour évaluer les défis qui demeurent. Lors de la cérémonie officielle, elle a rappelé que le 8 mars devait être une journée dédiée à l’action et à la mobilisation pour la promotion et la protection des droits des femmes. Ce n’est pas seulement une journée de commémoration festive, mais aussi un appel à l’action pour renforcer les engagements collectifs en faveur de l’égalité des genres.
La ministre a insisté sur la nécessité d’évaluer les acquis, tout en identifiant clairement les défis restants. « Il faut redoubler d’efforts et développer des stratégies adaptées pour réaliser les ambitions de l’État du Sénégal en matière d’autonomisation économique des femmes, d’égalité des sexes et de promotion des droits des femmes à l’horizon 2050 », a déclaré Maïmouna Dièye.
Elle a également évoqué les résultats de la Semaine nationale de la femme, au cours de laquelle une tournée a été effectuée dans les huit pôles territoriaux pour dresser un état des lieux de la situation des femmes au Sénégal. Cette démarche a permis de recueillir des recommandations pour une meilleure protection des droits des femmes, dans le but de renforcer leur implication dans les politiques publiques.
L’optimisme reste de mise, selon la ministre, qui a exprimé sa confiance dans les recommandations issues des diverses discussions. Elle a précisé que ces orientations opérationnelles contribueront à l’implication effective des femmes dans la Stratégie nationale de développement du pays, garantissant ainsi leur place au sein des politiques publiques.
Ainsi, au-delà des défis à relever, cette journée est un moment clé pour réfléchir, évaluer et surtout agir en faveur des droits des femmes.