Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a rapidement réagi à la décision de la police de suspendre jusqu’à nouvel ordre la couverture sécuritaire des combats.
Dans un entretien accordé à L’Observateur, Moustapha Kandji, porte-parole du comité, a rappelé l’importance du respect des règles de sécurité dans l’organisation des événements de lutte. « Le règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de lutte », a-t-il déclaré.
Cette mesure du ministère de l’Intérieur de la Sécurité publique n’est pas sans conséquence, puisque la tenue de plusieurs affiches est désormais menacée. Dans les jours à venir, le monde la lutte attendait le sulfureux combat entre Prince et Modou Anta, prévu le 23 février, ainsi que l’affrontement entre Lac de Guiers 2 et Ada Fass programmé le 4 avril et le sommet entre Boy Niang 2 et le nouveau champion du monde MMA Reug Reug le 29 juin 2025.
Dans son communiqué, la police justifie sa décision par le non-respect des « injonctions et recommandations » adressées aux différents acteurs du milieu (CNG, promoteurs, lutteurs…). Ce manquement aurait été particulièrement flagrant lors du dernier choc entre Ama Baldé et Franc, où des dysfonctionnements dans l’organisation ont été relevés.