La Cour des comptes du Sénégal est structurée en plusieurs chambres, chacune ayant des attributions spécifiques. Voici les principales chambres qui la composent :
- Chambre des comptes: Elle se concentre sur l’audit des comptes publics, la vérification des états financiers des institutions publiques et l’évaluation de la gestion financière des organismes de l’État.
- Chambre administrative: Elle s’occupe principalement des litiges relatifs à la gestion des biens publics et des affaires administratives.
- Chambre spéciale des comptes: Elle a des missions particulières pour l’audit des projets spécifiques ou des opérations exceptionnelles, notamment ceux liés aux financements internationaux.
Toutes ces chambres travaillent ensemble pour garantir une surveillance efficace et une gestion transparente des finances publiques au Sénégal.
Maintenant la question que les sénégalais se posent, pour quoi une seule chambre a décidé de faire ce rapport et pas en concert avec les deux autres chambres?
La réponse est très simple, le régime a commandité un rapport on le lui a servi sur un plateau « d’argent ». Par respect à nos institutions, ce rapport ne détient aucun soubassement administratif. Ce qui a instauré le doute chez les populations.
L’authenticité d’un document administratif se fait à partir des signatures, des cachets et le visa si ça provient d’une institution comme la cour des comptes. Et le pire c’est cette même structure qui se dédit, elle était en phase avec tous les chiffres qui figuraient dans les rapports de 2019, 2020, 1021, 2022 et 2023. Aujourd’hui elle vient nous dire tout le contraire, de l’une des choses soit elle est complice de l’ex ou de l’actuel régime ou les magistrats qui y siègent n’ont pas leur place dans cette cour.
Dommage que tous ces manquements soient un moyen pour désacraliser une telle institution qui a été respectée partout dans le monde.
La commande de Ousmane Sonko est-elle un coup de maître ou un coup de massue ? Je pense que ce régime vient de se tirer une balle dans le pied. Les bailleurs de fonds seront plus réticents et surtout le FMI va continuer de plus serrer les serrures afin que le Sénegal n’obtienne plus de carte bleue pour les investissements. Leur conférence de presse nous indique déjà la voie, si le Ministre Al Aminou Lô Secrétaire Géneral du gouvernement demande aux sénégalais des sacrifices, cela veut clairement dire que nous allons directement à un ajustement structurel. Mais les sénégalais ne se laisseront pas faire, un groupuscule nanti et les autres au bas de l’étage. Cette démarche est archaïque et erronée.
La meilleure explication à toute chose est le temps.
Triste de voir que ce rapport ne vise qu’une seule et unique personne l’ex Président de la République du Sénégal Monsieur Macky Sall. Ousmane Sonko garde une dent « molaire » contre Macky Sall, il se dit toujours dans son fort intérieur que c’est ce dernier qui l’a empêché d’occuper le fauteuil de l’institution suprême du Sénégal.
On va essayer de l’accuser de haute trahison même s’ils ne peuvent le juger mais ils vont ternir son image sur la scène internationale juste un seul but l’empêcher d’être le futur Secrétaire Génial des Nations Unies.
Et pourtant le régime en place pouvait en tirer beaucoup, dommage quand un État est obnubilé par la vengeance, la sagesse ne frappera jamais à sa porte.
Ces accusations imaginaires doivent prendre fin, ce qu’on attend d’eux c’est de trouver des solutions aux maux qui sont en train d’étouffer les sénégalais.
Un État ne peut pas ouvrir plusieurs fronts et vouloir mettre son pays sur les rampes de l’émergence.
Que Le Tout Miséricordieux veille sur notre cher « Sunugaal » !
Dr Boubacar Fall
Psychologie
Analyste des Relations Internationales et Géostratégique.
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