Ancienne ministre des Affaires étrangères sous le défunt régime, Aïssata Tall Sall a souligné les «lacunes» du rapport.
«Nous ne savons pas qui a rédigé ce rapport, ni qui revendique sa paternité juridique car il n’a pas été signé. Nous rejetons ce rapport tant sur la forme que sur le fond et la finalité», a précisé l’avocate, également présidente du groupe parlementaire de la coalition «Takku-Wallu». Selon elle, personne n’est opposé à ce que la Cour des comptes élabore un rapport, d’autant plus que les pouvoirs de cet organe ont été renforcés par le président Macky Sall. Ce dernier, selon elle, n’a rien à cacher. «Si Macky Sall avait des choses à cacher dans sa gestion, il n’aurait pas mis en place cet organe de contrôle des gestions de ses gouvernements successifs», a-t-elle ajouté.