(APA ) Plus de 215 000 pilules d’ecstasy saisies en trois mois, des trafiquants de multiples nationalités, des routes complexes passant par l’Europe, l’Asie et les États-Unis : la Gambie est devenue un hub majeur du trafic international de stupéfiants.
La Drug Law Enforcement Agency of The Gambia (DLEAG) a réalisé l’une des plus importantes saisies de drogues de synthèse dans la sous-région ouest-africaine, marquant l’apogée d’une série d’opérations qui révèlent l’ampleur croissante du trafic de stupéfiants dans le pays.
Le dernier coup de filet, survenu le 2 février 2025, a permis l’interpellation d’un ressortissant gambien, Saikou Krubally, détenteur d’un titre de séjour espagnol. Les agents l’ont arrêté aux environs de 20h près du feu de circulation de Sukuta, alors qu’il transportait 128 745 pilules d’ecstasy réparties dans trois valises. Placé sous surveillance dès son arrivée sur un vol SN Brussels Airlines, le suspect avait effectué un trajet complexe de Barcelone à Amsterdam, puis vers Banjul via Bruxelles, attiré par une promesse de récompense de 10 000 euros.
Cette saisie spectaculaire s’inscrit dans une série d’opérations fructueuses menées par la DLEAG depuis la fin 2024.
En décembre, une vaste opération d’infiltration a abouti à l’arrestation de trois ressortissants nigérians à l’aéroport international de Banjul. Ikechukweu Livinus Akwusaia (alias I.K), Ifeanacho Raphael et Sunday Ainbgaoso ont été appréhendés le 18 décembre avec 40 227 comprimés d’ecstasy, soit 26,4 kilogrammes, en provenance d’Inde. Le colis avait été délibérément mal adressé pour tenter d’échapper aux contrôles.
La veille, le 17 décembre 2024, les forces de l’ordre avaient déjà intercepté Alieu Njie, un Gambien de 41 ans résidant en Allemagne, à son arrivée sur le vol SN Brussels 233. Les agents avaient découvert dans ses bagages dix paquets contenant 47 078 comprimés d’ecstasy.
Le trafic ne se limite pas à l’ecstasy. Le 29 janvier 2025, les autorités ont arrêté Abdoulie Gassama, un Américain de 27 ans, à l’aéroport de Banjul. Arrivant de Washington Dulles via Istanbul, il transportait un arsenal diversifié de stupéfiants : 20 paquets de skunk, 6 paquets de chewing-gum au skunk, 10 bocaux d’huile de cannabis et plusieurs doses de cocaïne.
Les mois d’octobre 2024 avaient déjà été marqués par une série d’arrestations significatives. Le 24 octobre, John Peter Ozioma, un Nigérian de 47 ans, était appréhendé avec quatre colis de cannabis ruderalis dissimulés dans un filtre de voiture. Deux jours plus tard, les agents interpellaient Ludia Ikonikova, une enseignante russe de 46 ans, en possession de six paquets de cannabis sativa, un joint et des graines de cannabis, ainsi qu’Edrissa Camara, 30 ans, qui dissimulait neuf gros paquets de cannabis sativa dans des papiers de ciment. Le 28 octobre, c’était au tour d’Ebrima Ceesay et Lamin Gingally d’être arrêtés avec 223 pilules d’ecstasy.
Le trafic transfrontalier sénégambien s’est également intensifié. Entre le 13 et le 22 octobre 2024, plusieurs ressortissants sénégalais ont été interpellés pour trafic d’ecstasy : Mourtala Ndiaye, un homme d’affaires de 37 ans (261 pilules), Assan Jah, 29 ans (199 pilules), Omar Diaw, 40 ans (104 pilules), Alioune Diagne, un pêcheur de 31 ans (193 pilules), et Lat Grand Joof (110 pilules).
L’intensification de la lutte contre le trafic de stupéfiants s’est traduite par un bilan impressionnant début 2025. Du 10 au 16 janvier, la DLEAG a mené 26 opérations qui ont conduit à l’arrestation de 39 personnes, dont 36 Gambiens, deux Sénégalais et un Américain. Ces interventions ont permis la saisie de 579 pilules d’ecstasy supplémentaires et ont débouché sur douze poursuites judiciaires, dont sept ont déjà abouti à des condamnations.
Face à cette situation préoccupante, la DLEAG qui bénéficie du soutien de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ne se contente pas de la répression. L’agence développe également des actions de prévention à travers des émissions de sensibilisation diffusées sur les radios nationales et communautaires, consciente que la lutte contre le trafic de stupéfiants nécessite une approche globale impliquant l’ensemble de la société gambienne.
Plus de 215 000 pilules d’ecstasy saisies en trois mois, des trafiquants de multiples nationalités, des routes complexes passant par l’Europe, l’Asie et les États-Unis : la Gambie est devenue un hub majeur du trafic international de stupéfiants.
La Drug Law Enforcement Agency of The Gambia (DLEAG) a réalisé l’une des plus importantes saisies de drogues de synthèse dans la sous-région ouest-africaine, marquant l’apogée d’une série d’opérations qui révèlent l’ampleur croissante du trafic de stupéfiants dans le pays.
Le dernier coup de filet, survenu le 2 février 2025, a permis l’interpellation d’un ressortissant gambien, Saikou Krubally, détenteur d’un titre de séjour espagnol. Les agents l’ont arrêté aux environs de 20h près du feu de circulation de Sukuta, alors qu’il transportait 128 745 pilules d’ecstasy réparties dans trois valises. Placé sous surveillance dès son arrivée sur un vol SN Brussels Airlines, le suspect avait effectué un trajet complexe de Barcelone à Amsterdam, puis vers Banjul via Bruxelles, attiré par une promesse de récompense de 10 000 euros.
Cette saisie spectaculaire s’inscrit dans une série d’opérations fructueuses menées par la DLEAG depuis la fin 2024.
En décembre, une vaste opération d’infiltration a abouti à l’arrestation de trois ressortissants nigérians à l’aéroport international de Banjul. Ikechukweu Livinus Akwusaia (alias I.K), Ifeanacho Raphael et Sunday Ainbgaoso ont été appréhendés le 18 décembre avec 40 227 comprimés d’ecstasy, soit 26,4 kilogrammes, en provenance d’Inde. Le colis avait été délibérément mal adressé pour tenter d’échapper aux contrôles.
La veille, le 17 décembre 2024, les forces de l’ordre avaient déjà intercepté Alieu Njie, un Gambien de 41 ans résidant en Allemagne, à son arrivée sur le vol SN Brussels 233. Les agents avaient découvert dans ses bagages dix paquets contenant 47 078 comprimés d’ecstasy.
Le trafic ne se limite pas à l’ecstasy. Le 29 janvier 2025, les autorités ont arrêté Abdoulie Gassama, un Américain de 27 ans, à l’aéroport de Banjul. Arrivant de Washington Dulles via Istanbul, il transportait un arsenal diversifié de stupéfiants : 20 paquets de skunk, 6 paquets de chewing-gum au skunk, 10 bocaux d’huile de cannabis et plusieurs doses de cocaïne.
Les mois d’octobre 2024 avaient déjà été marqués par une série d’arrestations significatives. Le 24 octobre, John Peter Ozioma, un Nigérian de 47 ans, était appréhendé avec quatre colis de cannabis ruderalis dissimulés dans un filtre de voiture. Deux jours plus tard, les agents interpellaient Ludia Ikonikova, une enseignante russe de 46 ans, en possession de six paquets de cannabis sativa, un joint et des graines de cannabis, ainsi qu’Edrissa Camara, 30 ans, qui dissimulait neuf gros paquets de cannabis sativa dans des papiers de ciment. Le 28 octobre, c’était au tour d’Ebrima Ceesay et Lamin Gingally d’être arrêtés avec 223 pilules d’ecstasy.
Le trafic transfrontalier sénégambien s’est également intensifié. Entre le 13 et le 22 octobre 2024, plusieurs ressortissants sénégalais ont été interpellés pour trafic d’ecstasy : Mourtala Ndiaye, un homme d’affaires de 37 ans (261 pilules), Assan Jah, 29 ans (199 pilules), Omar Diaw, 40 ans (104 pilules), Alioune Diagne, un pêcheur de 31 ans (193 pilules), et Lat Grand Joof (110 pilules).
L’intensification de la lutte contre le trafic de stupéfiants s’est traduite par un bilan impressionnant début 2025. Du 10 au 16 janvier, la DLEAG a mené 26 opérations qui ont conduit à l’arrestation de 39 personnes, dont 36 Gambiens, deux Sénégalais et un Américain. Ces interventions ont permis la saisie de 579 pilules d’ecstasy supplémentaires et ont débouché sur douze poursuites judiciaires, dont sept ont déjà abouti à des condamnations.
Face à cette situation préoccupante, la DLEAG qui bénéficie du soutien de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ne se contente pas de la répression. L’agence développe également des actions de prévention à travers des émissions de sensibilisation diffusées sur les radios nationales et communautaires, consciente que la lutte contre le trafic de stupéfiants nécessite une approche globale impliquant l’ensemble de la société gambienne.