Endeavour Mining exploite les mines d’or Lafigué et Ity (Côte d’Ivoire), Houndé et Mana (Burkina Faso) et enfin le complexe aurifère Sabodala-Massawa au Sénégal. Ces différentes mines ont livré 1,10 million d’onces en 2024.
Endeavour Mining a distribué 240 millions $ de dividendes, et racheté 37 millions $ d’actions, soit un total de 277 millions $ reversé à ses actionnaires en 2024. C’est l’annonce faite le 30 janvier par la compagnie minière basée à Londres et propriétaire de cinq mines d’or en Afrique de l’Ouest, qui enregistre une hausse par rapport aux 266 millions $ distribués en 2023.
Depuis 2020, Endeavour a versé au total 1,18 milliard $ à ses actionnaires sous la forme de rachats d’actions et de dividendes. Selon le rapport 2023 d’Endeavour, le bénéfice net attribuable aux actionnaires cumule à 928,7 millions $ pour les années 2021 à 2023. Les chiffres de 2024 ne sont pas encore disponibles.
La compagnie surfe ces dernières années sur une hausse de sa production et les prix élevés de l’or pour engranger des bénéfices importants. Endeavour a ainsi généré annuellement plus de 2 milliards $ de revenus, grâce à une production annuelle restée supérieure à 1 million d’onces en 2021, 2022 et 2023. L’année dernière, les mines d’Endeavour en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Sénégal ont livré au total 1,10 million d’onces.
Il faut souligner que les principaux actionnaires d’Endeavour sont des fonds d’investissement basés en dehors de la sous-région ouest-africaine, à l’instar de La Mancha (de la famille égyptienne Sawiris) et des américains BlackRock et Van Eck.
Les retombées économiques pour les pays où opère la compagnie tiennent plutôt compte des impôts versés aux États, des projets communautaires ou encore de l’achat de biens et services auprès des fournisseurs locaux. En 2022 et 2023, Endeavour a annoncé une contribution économique respective de 2,2 milliards $ et 2,3 milliards $ dans les différents pays où elle opère.