Interrogée sur toutes ces accusations, Alima Fall a reconnu et indiqué que les pommades pour fesses saisies dans sa boutique lui appartiennent. Elle a aussi reconnu qu’elle avait recruté des agentes commerciales qu’elle payait 80 000 FCfa par mois.
La célèbre tik-tokeuse, reprise par L’OBS, précise que « les pommades dites «infidèles et caviar» lui sont fournies par une dénommée Ma Awa demeurant à Malika, et qu’elles coûtent entre 18 000 et 20 000 FCfa. Elle soutient que ces pommades développent les rondeurs de ses clientes.
La vendeuse de suppositoires pour fesses reconnaît n’avoir pas d’autorisation pour exercer dans un domaine aussi sensible et, par conséquent, ne détient aucun document administratif. Pour sa venue dans ce métier illégal, Alima révèle avoir reçu une formation en la matière dans une école de formation se trouvant en Côte d’Ivoire, mais qu’elle n’a pas encore reçu son diplôme.
Interpellée sur ses publicités sur le réseau social «TikTok» relative à son produit dénommé «suppo urgent», la mise en cause déclare avoir arrêté la commercialisation de ce produit depuis qu’elle a vu le Dr Mouhamed Khadim Dieng alias «Médecin conscient», initier « une campagne de dénigrement qui a causé la baisse de son chiffre d’affaires ».
Alima Fall jure, néanmoins, n’avoir jamais enregistré de cas de complications relatifs à ses produits. Elle termine son audition en disant que les suppositoires lui sont fournis par une nommée « Miss Dior » qui serait de nationalité ivoirienne.