Le Cercle des administrateurs publics (CAP) déclare adhérer aux réformes annoncées lors de la conférence des administrateurs et managers publics et assure le gouvernement de sa volonté de les soutenir.
‘’Nous veillerons (…) à la mise en œuvre des orientations [du] président de la République en ce qui concerne la gouvernance des entités du secteur parapublic’’, affirme le président du CAP, Lansana Gagny Sakho, dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.
L’instance que dirige M. Sakho, également président du conseil d’administration de l’Agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, regroupe des présidents d’organes de gouvernance des entreprises du secteur parapublic.
‘’Nous (…) ambitionnons de nous ériger en ‘’think tank’’ pour participer à toutes les réformes majeures que le gouvernement compte entreprendre’’, assure le CAP.
Il adresse ses ‘’chaleureuses félicitations’’ au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au Premier ministre, Ousmane Sonko, pour l’organisation de la première conférence des administrateurs et managers publics, qui a eu lieu mardi à Diamniadio (ouest).
Le CAP estime que l’organisation de ladite conférence ‘’entre en droite ligne avec la vision du président de la République qui place la modernisation de l’Administration publique au cœur de son système de gouvernance’’.
Ses membres soutiennent la volonté exprimée par le chef de l’État d’‘’accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption’’.
Le CAP pense que ‘’les organes délibérants (les administrateurs et managers publics) jouent un rôle d’une grande importance dans la performance des entités du secteur parapublic’’.
Le président de la République a annoncé, à l’occasion de la conférence des administrateurs et managers publics, des réformes visant à accroître la supervision des entreprises du secteur parapublic par l’État, à les contraindre à s’en tenir strictement à leurs prérogatives et à exercer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ sur elles.
‘’Je demande au Premier ministre d’assurer l’application rigoureuse de la loi d’orientation du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, qui vise à (…) maîtriser la gestion des ressources publiques et à vérifier la pertinence des interventions du secteur parapublic’’, a déclaré Bassirou Diomaye Faye.
‘’Je rappelle l’exigence pour les organes délibérants et exécutifs des entités du secteur parapublic de s’en tenir strictement à leurs prérogatives’’, a-t-il ajouté.
Toutes les décisions importantes des établissements publics et parapublics, les recrutements, la budgétisation ou les partenariats, doivent être validées par l’autorité ministérielle ou interministérielle concernée, selon le chef de l’État.
Bassirou Diomaye Faye a relevé plusieurs faiblesses de l’Administration publique. Il a parlé d’une administration ‘’figée dans des schémas’’ hérités de la colonisation, d’un ‘’secteur parapublic hypertrophié’’, de ‘’services publics complexes et coûteux’’, etc.