Evo Morales, ancien président bolivien (2006-2019), actuellement visé par un mandat d’arrêt pour « traite d’être humain », a déclaré vendredi 17 janvier sur X une « justice partielle et soumise » au gouvernement de son ancien allié, Luis Arce.
« Mes accusateurs ne recherchent pas la justice, mais cherchent à me proscrire et à m’éliminer avant les prochaines élections présidentielles en Bolivie », a-t-il affirmé. Cette déclaration intervient après qu’un juge de Tarija, Nelson Rocabado, a émis un mandat d’arrêt contre lui lors d’une audience à laquelle Morales ne s’est pas présenté, comme cela avait également été le cas mardi.
En effet, l’audience portait sur une demande du parquet visant son placement en détention préventive pour une durée de six mois. En plus du mandat d’arrêt, le juge a ordonné le gel de ses biens et lui a interdit de quitter le pays.
Evo Morales, premier chef d’État bolivien d’origine indigène, est accusé d’avoir participé à une affaire de « traite » concernant une mineure, en raison d’un arrangement présumé conclu avec les parents de celle-ci.