« AUTEUR DE L’ARTICLE : Pape Malick FAYE »
Face aux multiples tensions dans les universités sénégalaises, marquées par des grèves estudiantines et les revendications des enseignants, le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, a dévoilé ce vendredi une stratégie d’apaisement et de réforme.
Le ministre intervenait lors d’un point de presse tenu ce vendredi à Saint Louis en compagnie du directeur du CROUS de l’UGB, du directeur des Bourses et du Directeur de l’Équipement, de la Construction et de l’Équipement en direct du Rectorat de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.
Lors d’une visite à Saint-Louis, Dr Diouf a lancé un appel à un dialogue constructif entre les différents acteurs de l’université. « Nous demandons aux acteurs de faire preuve de patience et de contribuer à un climat de paix ». a-t-il déclaré, insistant sur l’importance d’un effort collectif pour garantir une année universitaire réussie.
Dans le cadre de cette stratégie, le ministre a annoncé le lancement d’un programme d’urgence initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce programme vise à répondre aux besoins urgents des étudiants, notamment en matière de logements et de restauration.
Dr Abdourahmane Diouf a également rassuré sur la volonté du gouvernement de résoudre les revendications des enseignants et des étudiants. « Des solutions concrètes sont en cours », a-t-il affirmé, tout en appelant à une mobilisation collective pour soutenir les réformes nécessaires dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Le traitement de cette crise soulève des questions de fond sur la gestion des universités au Sénégal. Les infrastructures vieillissantes, les retards de paiement des bourses et les tensions récurrentes avec les syndicats d’enseignants montrent l’urgence d’un plan global et pérenne.
Le ministre a reconnu que ces réformes interviennent dans un contexte économique difficile. Cependant, il a insisté sur l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables.
La stratégie du ministre Abdourahmane Diouf repose sur le dialogue, la patience et des actions concrètes pour apaiser les tensions et garantir une année universitaire réussie. Esperons que ces mesures seront suffisantes pour répondre aux attentes des étudiants et des enseignants, qui continuent de manifester leur mécontentement.