« Le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont donné un signal fort de leur volonté d’utiliser la microfinance islamique pour soutenir les initiatives entrepreneuriales des jeunes et des femmes, afin de leur permettre de créer plus de richesses’’, a soutenu Mamadou. Ndiaye.
Mamadou Ndiaye, le directeur de cabinet du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, prenait par ce lundi 03 décembre 2024 à Dakar, à un atelier national de partage des conclusions du mémorandum sur la fiscalité des instruments de la finance islamique, organisé par le Programme de Développement de la Microfinance Islamique (Promise Sénégal).
La finance islamique représente une opportunité majeure pour notre pays et pour l’ UEMOA , dans son ensemble.
selon le directeur de cabinet du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.
La finance islamique progresse au Sénégal et dans les autres pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il signalé.
Ainsi, en marge de l’atelier une convention a été signée entre Al Rahma une filiale de la banque nationale de développement économique (BNDE) et le PROMISE. Dans le cadre de cette convention, une ligne de financement de 160 millions de Francs CFA a été dégagée pour soutenir l’investissement dans la finance islamique.
Devant l’assistance, le Dr Abdou Diaw, coordonnateur national du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (PROMISE), a fait savoir. « Qu’ ayant identifié les problématiques liées à la fiscalité de la finance islamique, ce mémorandum qui sera remis au ministère de la micro finance et produit par des experts en la matière vient proposer des solutions « tels que les comptes d’investissement, les hijaras, qui sont des contrats de location, et les soucoupes aussi, qui sont des instruments pour mobiliser des ressources longues, etc. Nous avons fait des propositions concrètes en vue de mettre les produits financiers islamiques au même pied d’égalité que les produits classiques. On ne demande pas une neutralité fiscale qui réalise une équité entre les différents produits financiers qui visent et qui poursuivent la même substance économique».
Rappelons que le but premier de cet atelier est de repenser le cadre fiscal et réglementaire afin de rendre la finance islamique plus attractive plus inclusive et plus performante.