Cotisez pour financer notre campagne présidentielle de mars 2024 avait t-il lancé aux sénégalais, à ses militants et sympathisants. Les sénégalais avaient massivement cotisé.
Ce 16 octobre 2024, aucour d’une émission en Live, il a encore lancé aux sénégalais une campagne de levée de fonds pour les prochaines élections législatives et un meeting le 19 octobre 2024. Et pourtant, les caisses du PASTEF au lendemain de la victoire du PASTEF ne manquaient pas de sou.
En effet, après la victoire du 24 mars 2024, le Président de la République, le Premier Ministre, les membres de leurs familles et autres membres du gouvernement sont allés loger à l’hôtel King Fahd Palace durant trois mois (mars à juin). Total des factures : 421 228 350 FCFA selon Madiambal Diagne.
L’opposition et une partie des sénégalais alertait sur l’occupation de ces hôtels qui coûterait cher au contribuable sénégalais. Ils invitaient les nouvelles autorités à occuper les palais nationaux ou leur domicile respectif.
Ayib Daffé, le nouveau Farba NGOM sort et explique que les frais d’hôtel seront pris en charge entierement par le PASTEF.
Cependant, le 09 octobre 2024, Madiambale Diagne a informé que la Présidence de la République doit à l’hôtel KING FAHD PALACE la somme de quatre cent vingt et un million deux cent vingt huit mille trois cents cinquante francs (421 228 350) FCFA.
suite à cette déclaration, le Directeur de l’hôtel Pierre MBOW a démenti ces propos via la radio RFM en déclarant que Mr Bassirou Diomaye FAYE ne doit plus rien à l’hôtel.
Qu’il s’agisse d’une facture de la Présidence ou de PASTEF, je veux juste demander aux militants, aux sympathisants et aux sénégalais qui répondent à l’appel de cotisations lancé par Mr Ousmane SONKO, ne savait-t-il pas qu’au mois d’octobre il aurait besoin d’argent pour battre campagne ??? Ces 421 millions n’auraient-ils pas pu couvrir tout ou partie de sa campagne afin de nous éviter cette quête financière?
Moi je me demande si réellement ces gens qui nous dirigent se rendent compte qu’ils sont des autorités d’un pays pauvre? Un pays non seulement pauvre mais dont la gestion catastrophique du regime précédent a poussé le Premier Ministre à nous le qualifier d »Etat en ruine ». Un pays où le déficit budgétaire est fixé à 10% au lieu de 6% selon le PM.
Imaginez vous un Etat en ruine et qu’aucun sacrifice n’est consenti par les arrivants: le Président de la République touche chaque mois 5.000.000f indépendamment des fonds Politiques de 11 milliards dont il a droit sans controle: soit 1 milliard /mois.
Le Premier Ministre 5.000.000 f par mois sans compter les 9 milliards dont il a droit annuellement sans contrôle des dépenses.
Les ministres entre 3 et 5.000.000, les DG entre 2,500.000 et 5.000.000 f, idem pour les PCA.
D’ailleurs c’est ce déséquilibre financier dans ce pays qui explique que le chef de PASTEF appelle ces autorités à cotiser à partir d’un million (1.000.000) f et les pauvres que nous sommes :mille (1000) F chacun.
Je le dis et le répète, tant qu’il existera dans ce SENEGAL, le sénégalais riche qui cotisent 1.000.000 F parce que promu politiquement et ce sénégalais pauvre qui cotise 1000 F et que cela ne choque personne, Dieu m’est temoin en 2050 vos enfants vont cotiser 1000 f et leurs enfants 1.000.000F. Je dis bien vos parceque moi j’ai compris leur jeu comme peu l’ont compris.
421 millions payés à un hotel avec l’argent du contribuable (PR ) ou par PASTEF me paraît un gaspillage qui démontre l’absence de pitié de son peuple. Et croyez moi, aucun critère sécuritaire ne saurait justifier le fait que le PR et son PM ne soient logés dans leur domicile durant les trois premiers mois de leur gouvernance encore moins des raisons de réfection de bâtiments du palais.
Des Présidents de la République ont été logés même à l’intérieur de garnison militaire pendant des mois pour des raisons sécuritaires. Ici le contexte « Etat en ruine » aurait pu justifier que le camp DIAL DIOP soit aménagé pour accueillir le PR et les autres n’ont qu’à rentrer chez eux. .
Mais puisque ce pays accepte tout. Suivons ensemble pour voir la suite.
Mbissane FAYE