Tout un monde de rabatteurs, de convoyeurs est au centre d’une « mafia » bénie passant entre les mailles du filet. Faire fortune les pousse à être des marchands de la mort, en enrôlant des jeunes candidats à la l’aventure périlleux de l’émigration irrégulière par voie maritime vers l’Espagne.
Un octogénaire confie : «On ne saura jamais le chiffre exact des émigrés clandestins». Selon lui, «tant que le Code de la pêche ne sera pas respectée, dans l’achat du carburant sous Douane, l’Etat perd a grande échelle ses citoyens ses ressources. Le Carburant est subventionné».
Au lot des personnes décédées lors de la traversée s’ajoutent des disparus, des interceptés dans des pays étrangers et séjournant dans des geôles. Pis encore, il y a des étrangers grisonnant dans les quartiers périphériques en attendant l’opportunité de tenter la traversée macabre.