« AUTEUR DE L’ARTICLE : Moctar SISSOKO »
Le directeur de la Santé publique de l’institut, Abdourahmane Sow, a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe, ce vendredi 30 août, au siège de l’OMS à Diamniadio.En effet, trente-cinq (35) experts des laboratoires venant de dix-sept pays africains, ont été formés aux techniques de diagnostic moléculaire (PCR en temps réel et séquençage) du virus Mpox, pendant une semaine à Dakar.
IL a pour principal objectif de : « donner des outils pour diagnostiquer, détecter précocement, pouvoir traiter et éviter la propagation de la maladie »En clôture de l’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, qui a été organisé par l’Institut Pasteur de Dakar en collaboration avec l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), se tenait du 26 au 30 août, à Dakar.
A l’entame de son propos, le directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, affirme qu’ils “vont rentrer avec des kits réactifs qui vont leur permettre de faire le diagnostic et le séquençage”, a-t-il introduit, Dr Abdourahmane Sow.
La cérémonie de clôture de l’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, a eu lieu ce vendredi au Siégé de l’OMS à Diamniadio. Le choix de clôture porte sur le Hub régional des urgences de l’OMS de Diamniadio n’est pas anodin, car il s’agit de montrer aux experts la présence de l’Organisation mondiale de la santé(OMS) auprès des populations ouest africaines d’une part, et de se mettre ensemble face aux enjeux sanitaires du niveau régional à travers le Hub régional des urgences de l’OMS de Diamniadio, d’autre part.
Venu présider au nom du ministre de la Santé et de l’Action sociale, « l’objectif de cet atelier, c’est de nous permettre de mieux nous préparer, donner aux participants tous les outils, des compétences techniques, pratiques et théoriques, pour qu’ils puissent rentrer chez eux afin d’avoir les capacités de détecter, de traiter et de contrôler la maladie”, a-t-il argué le directeur de la Santé publique de l’Institut de Dakar, Abdourahmane Sow, ce vendredi 30 août lors de la cérémonie.
IL estime que « si on met tous les efforts en contribution, on peut dire que notre région est en train de se préparer pour faire face à cette situation ».Il a ajouté aussi « pour l’Afrique de l’Ouest, nous avons trois pays qui ont des cas actifs, où la situation est active. C’est le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Liberia. Pour les autres pays, même si on n’a pas de cas, on doit renforcer le système de surveillance. Des cas suspects sont en train d’être reçus, il faut que les gens puissent avoir toutes les capacités à les tester », recommande-t-il le directeur Sow.
A cet effet, « Depuis que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré le 14 août que la variole du singe était devenue une urgence mondiale de santé publique, c’est le branle-bas de combat pour éviter la flambée de cette maladie virale à travers la planète ».
Abordant dans le même sens, le coordinateur du Centre régional d’urgence de l’OMS pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, basé au Sénégal, par ailleurs hôte de la cérémonie de clôture de l’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, « je pense qu’elle est très dynamique. Le mot dynamique, il est important. Le mot, c’est une épidémie aussi qui est très complexe parce qu’il y a différents modes de transmission aujourd’hui qui sont là », a-t-il avoué.
Il affirme qu’il s’agit d’une épidémie très complexe. « L’un des rôles les plus importants de l’OMS et de ses différents partenaires, c’est vraiment de sonner la cloche d’alerte, afin que l’on puisse mobiliser tous les efforts qu’il faut pour mieux comprendre justement cette dynamique-là”, a-t-il Argué, Pr Baldé.
La cérémonie de clôture de l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe, a été marquée par une visite guidée de différents blocs du siège de l’OMS de Diaminiadio