» SOURCE : REWMI ».
Le maire de la commune de Mbao a effectué une visite chez les populations impactées par l’avancée de la mer. Abdou Karim Sall a fait un tour au cimetière de Mbao qui se trouve à Thiéckène. A l’occasion, il a constaté une situation catastrophique car des tombes sont détruites et des ossements humains déterrés par le phénomène de l’avancée de la Mer dans cette localité.
L’érosion côtière est bel et bien une réalité au Sénégal. Elle est devenue un phénomène récurrent au 21e siècle. Assurément, des villages et villes côtières sont menacés par cette calamité naturelle. Mbao et Thiaroye-Sur-Mer, deux vieux villages lébous situés dans la périphérie du département de Pikine en portent les stigmates. Depuis plusieurs années, la grande bleue avance obstinément et hante le sommeil des habitants de ces localités.
Face à cette situation alarmante aux conséquences néfastes, des mouvements de protection de l’environnement se sont mis debout pour dénoncer le danger qui guette leur localité. La psychose s’installe chez les populations.
Récemment, des habitants de ces localités faisaient des déclarations en estimant que l’ex-ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall n’a pas respecté sa promesse faite au moment où une houle dangereuse frappait le village. Elles en imputent la responsabilité à celui qui est devenu maire de Mbao.
A cet effet, faisant une visite, l’ancien ministre de l’Environnement a rappelé qu’il y avait un projet dans le cadre de la résilience face aux effets des changements climatiques. Ainsi le programme «WACA» devait prendre en charge la corniche Est, la corniche Ouest, l’île de Gorée, la Casamance etc.. Seulement depuis le début des études, il dit constater que pour la Corniche Ouest, il y avait un programme en cours ; c’est pourquoi elle n’a pas été prise en charge. Ainsi il avait demandé à ce que ces fonds soient réorientés, de Petit Mbao en passant par Grand Mbao jusqu’à Rufisque.
Ce programme de résilience devait restaurer les plages. Abdou Karim Sall exhorte le gouvernement à prendre à bras-le-corps cette problématique en pensant également à reloger les sinistrés, en attendant qu’une solution définitive soit trouvée.