Recueillis par Ibrahima NGOM Damel
La gestion foncière sous le nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son projet hôtelier à Pointe Sarène (Mbour), Akon City dans les contrées du Diaglé et de Wakha, recrudescence des accidents de la circulation avec son lot de morts au quotidien. Le Saltigué Koromack Faye dit tout. Évoquant le dernier point, c’est-à-dire, l’hémorragie constatée sur nos routes, le célèbre voyant sérère pointe un doigt accusateur sur le facteur humain. Il invite, tout de même, à la culture de la paix et de
l’entraide. Il demande aux populations de de l’aumône (mil, riz) et aussi de démultiplier les prières, et chacun, selon sa religion.
Entretien à bâtons rompus.
Depuis quelques, vous vous faites discret. Qu’est ce qui explique ce silence ?
C’est vrai. Depuis ma sortie sur une chaîne YouTube, je me fait rare. J’ai toujours prodigué des conseils dans l’intérêt des populations sénégalaises. Mais,chacun est loisible de croire ou de ne pas croire. Vous même, vous constatez que tout ce que j’avais dit s’est révélé exact, a fini par embrasser le soleil de la réalité. La voyance, je l’ai hérité de mon père. Ce dernier aimait le Sénégal et n’avait jamais hésité à tirer sur la sonnette d’alarme quand un malheur, une catastrophe s’apprêtait à s’abattre sur le peuple (épidémie, mauvais hivernage, conflits,etc.) Il avait des dons en ce domaine.
On parle du foncier sous le nouveau régime. L’on remarque l’arrêt de certains travaux sur le littoral,
notamment. Votre avis?
Les nouveaux dirigeants ont arrêté l’octroi des terres dans quelques localités. Les travaux sur la façade maritime ont connu un coup d’arrêt. Je salue cette décision présidentielle. Il ya beaucoup d’embrouilles, de zones d’ombres à ce sujet. Mais, je ne souhaite pas que cela dure car il ya beaucoup de travailleurs qui s’activent dans ce domaine. Cet arrêt les affecte au plus haut point alors qu’ils sont des piliers de famille. Je souhaite un retour à la normale pour sauver des emplois.
Où en êtes-vous avec votre projet immobilier, la construction de votre hôtel à Pointe Sarène (Mbour)?
Dieu merci. Beaucoup avait parlé de mirage, de promesse mirifique au début. On est presqu’en phase finition. Allah me suffit largement. Mon défunt père m’avait beaucoup aiguillonné. Il ne cessait de m’encourager sur le chemin de l’autonomisation en me disant souvent: »Topé dafa wara am foumou yémé »( on doit cesser d’être d’éternels suivistes). Je crois toujours à ses propos. Ce que l’homme blanc peut entreprendre, ici, chez nous, nous pouvons le faire. Il suffit de croire en nous-mêmes. Je touche du bois: aujourd’hui, tout marche comme sur des roulettes. C’est Dieu qui nous finance et, Lui seul.
Mais, sur les contrées du Diaglé et Wakha, un autre projet « Akon City » était en voie de gestation.
Il faut croire ce que je t’avais dit. Je m’en arrête là. C’est à toi de voir si l’historique me donne raison ou pas. Je ne peux pas m’épancher outre mesure.
En 2021,des accusations de viol ont été brandies contre un célèbre homme politique .
Pendant ce temps, je m’étais prononcé en bon citoyen soucieux de l’avenir de son pays. J’avais tiré sur la sonnette d’alerte. Les sénégalais ont souvenance de ma position. Ce n’est pas la peine pour moi d’y revenir pour simple ergotage. Moi, personnellement, je crois au Tribunal de l’Unviers. Nous allons tous rendre compte devant Dieu. Passons sur d’autres sujets majeurs qui interpellent notre très cher pays. Je m’en limite là.
Terminons avec l’actualité nationale fortement ponctuée par cette série d’accidents de la circulation avec des morts qui affolent le compteur. Que doit-on faire pour arrêter l’hémorragie ?
Oui. Depuis un certain temps, l’on note une recrudescence des accidents mortels. Le facteur humain y joue un rôle important. On doit revoir la manière d’octroi les permis, corriger la négligence des chauffeurs. Il faut aussi une surveillance plus stricte pour parer à ces catastrophes. Les autorités étatiques sont appelés à oeuvrer davantage dans ce sens. Aux sénégalais, je demande à cultiver la paix et la concorde,
l’empathie, l’entraide. Je prodigue aussi des aumônes comme du mil et du riz. Prions Allah Sub’hanawatalla et respectons nos us et coutumes (Bantamaré mis devant les véhicules pour chasser les Djins, etc.)
Recueillis par Ibrahima NGOM Damel