Invité de l’émission » Il est Midi » de la journaliste Ndiapp Bitèye, le président du Mouvement » Ensemble c’est Possible « , M. Moustapha Junior Thiam a esquissé des pistes de solution pour lutter contre l’immigration clandestine des jeunes. Selon l’homme politique natif du Saloum, l’Etat et ses démembrements doivent investir dans l’agro-business et le financement des petites et moyennes entreprises ( PME).
» L’Etat doit encourager les sénégalais de la Diaspora à revenir pour investir dans le pays en leur facilitant l’accès à la terre et la mise en place d’unités d’agro-business labellisées. A Wack Ngouna, département de Nioro, nous avons un exemple patent avec un investisseur revenu de l’Arabie Saoudite qui a implanté un périmètre agricole qui a démarré avec 20 jeunes et qui se fixe comme objectif de recruter 200 jeunes. Si on multiplie ces modèles, le manque d’emplois des jeunes sera bientôt un mauvais souvenir » a démontré M. Moustapha Junior Thiam.
En plus de l’agro-business, le président du Mouvement » Ensemble c’est possible » a ajouté un autre levier très important à ses yeux à savoir la formalisation, la formation et le financement des groupements de femmes. » Avec le réseau national crée par le Mouvement, nous voulons lancer les femmes dans l’exploitation des potentialités fruitières et céréalières de chaque région. La finalité sera la transformation, le conditionnement et la distribution des produits locaux notamment dans les grandes surfaces et marchés du pays » a-t-il détaillé.
Pour M. Thiam, l’Etat du Sénégal a déjà installé tous ces leviers notamment la Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des jeunes et des femmes ( DER/ FJ), l’ Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes entreprises du Sénégal ( ADEPME), le Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique ( 3FPT). » Tous les levies sont là, il suffit juste de donner la bonne information à la jeunesse et aux femmes, et ce que nous comptons faire avec » Ensemble c’est possible » » a-t-il conclu.