La louange est à Allāh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.
Le Prophète Soulaymān -Salomon- `alayhi s-salâm est le fils du prophète Dâwôud -David- `alayhi s-salâm qui fait partie de la descendance de Ya`qôub (Jacob), le prophète de Allāh. Ya`qôub (Jacob) s’appelle aussi ‘Isrâ’îl (Israel), il est musulman comme le sont tous les prophètes, il avait douze enfants qui ont donné naissance aux douze tribus des fils de ‘Isrâ’îl (Israel); parmi le peuple des fils de ‘Isrâ’îl (Israel) il y avait des musulmans et des non musulmans. Voir: L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes.
Allāh ta`ālā:
﴿ وَحُشِرَ لِسُلَيْمَانَ جُنُودُهُ مِنَ الْجِنِّ وَالْإِنسِ وَالطَّيْرِ فَهُمْ يُوزَعُونَ ﴿١٧﴾ حَتَّىٰ إِذَا أَتَوْا عَلَىٰ وَادِ النَّمْلِ قَالَتْ نَمْلَةٌ يَا أَيُّهَا النَّمْلُ ادْخُلُوا مَسَاكِنَكُمْ لَا يَحْطِمَنَّكُمْ سُلَيْمَانُ وَجُنُودُهُ وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ ﴿١٨﴾ فَتَبَسَّمَ ضَاحِكًا مِّن قَوْلِهَا وَقَالَ رَبِّ أَوْزِعْنِي أَنْ أَشْكُرَ نِعْمَتَكَ الَّتِي أَنْعَمْتَ عَلَيَّ وَعَلَىٰ وَالِدَيَّ وَأَنْ أَعْمَلَ صَالِحًا تَرْضَاهُ وَأَدْخِلْنِي بِرَحْمَتِكَ فِي عِبَادِكَ الصَّالِحِينَ ﴿١٩﴾﴾
ce qui signifie : « L’armée de Soulaymān composée de jinn et d’humains lui fut rassemblée; lorsqu’ils arrivèrent dans la vallée des fourmis, une fourmi dit: « ô vous les fourmis, entrez dans vos résidences sinon Soulaymān et son armée vous écraseront sans sen rendre compte; il sourit pour ce qu’elle a dit ». [soūrat An-Naml / 17-18-19]
Le Prophète Soulaymān `alayhi s-salām aimait faire preuve d’effort pour propager la religion de l’Islam. Son armée marchait avec lui lorsqu’il avançait et faisait halte lorsqu’il faisait halte.
Cette armée était composée de jinn mais pas sous leur véritable apparence, d’humains et d’oiseaux. Les jinns et les humains étaient des cavaliers. Les oiseaux eux volaient au-dessus de leurs têtes, leur faisant de l’ombre avec leurs ailes, en les protégeant de la chaleur ou autre. A la tête de chacun de ces trois groupes il y avait des officiers qui veillaient à l’ordre et à leurs déplacements. Personne ne dépassait ni ne prenait du retard sur la place qu’il occupait dans le mouvement.
Parmi les miracles du Prophète Soulaymān `alayhi s-salām, il y avait sa compréhension du langage des oiseaux et des signes par lesquels ils communiquent entre eux, tout comme cela s’est produit dans le récit de la huppe. Il a été dit qu’il lui a été enseigné aussi le langage de tous les animaux. Les plantes aussi lui parlaient au point que lorsqu’il passait auprès d’un arbre, cet arbre s’adressait à lui et lui disait quelles étaient ses vertus et ses nuisances.
Il a été rapporté que lors d’une de ses conquêtes, ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam, il était allé avec son armée sur le tapis volant fait de bois jusqu’au Yémen, près de la vallée des fourmis.
Parmi ses miracles `alayhi s-salām, Allāh a ordonné au vent de porter à l’oreille de Soulaymān toute conversation qui pourrait se produire entre les créatures sur terre parce que les jinn mécréants cherchaient à lui nuire.
La reine des fourmis sentit qu’il arrivait, lui et son armée. Elle appela et avertit son peuple dans son langage pour qu’ils regagnent leur fourmilière de crainte que Soulaymān et son armée ne les piétinent avec leur pieds et les pattes de leurs chevaux lorsqu’ils descendraient sur terre sans même s’en rendre compte tellement les fourmis étaient petites.
C’est comme si elle avait été inspirée et qu’elle avait su que celui qui arrivait était Soulaymān le Prophète de Allāh, le préservé, accompagné de ses soldats pieux à l’égard de Allāh et que l’écrasement des fourmis par ses soldats ne se produirait deux qu’involontairement. Elle dit:
يَا أَيُّهَا النَّمْلُ ادْخُلُوا مَسَاكِنَكُمْ لَا يَحْطِمَنَّكُمْ سُلَيْمَانُ وَجُنُودُهُ وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ
c’est-à-dire qu’elle demandait aux autres fourmis d’entrer dans leurs résidences afin que Soulaymān et son armée ne les écrasent sans même qu’ils s’en rendent compte.
Le vent porta aux oreilles de Soulaymān qui était à trois miles les paroles de la fourmi. Il les comprit et ce fut un miracle pour Soulaymān. Lorsqu’il l’entendit, il arrêta ses soldats et les empêcha d’avancer plus avant.
Les fourmis entre temps entraient dans leur fourmilière, par groupes. La reine les appelait en disant: faites vite, faites vite, les chevaux arrivent sur vous.
Soulaymān `alayhi s-salām lui apprit alors qu’elle n’avait rien à craindre pour elle et pour son peuple et qu’ils ne seraient pas foulés par les pieds de son armée. Il les avait en effet arrêtés le temps que les fourmis se mettent hors d’atteinte.
La fourmi vint à lui humblement et soumise. Elle se tint devant lui disant: « ô Prophète de Allāh, me voilà entre tes mains. Ordonne-moi de faire ce que tu veux.»
Il l’interrogea au sujet des paroles qu’elle avait dites. Elle lui répondit: « ô Prophète de Allāh, je suis comme les autres souverains, je veux le bien pour mon peuple. C’est pour cela que je les ai avertis afin qu’ils regagnent leurs abris.» Il sourit alors de ses propos, par étonnement qu’elle ait perçu sa miséricorde, sa tendresse et la miséricorde de son armée. Il sourit aussi de joie pour ce que Allāh lui avait accordé, un pouvoir qu’Il n’avait accordé à aucun autre roi.
Il a été dit qu’il lui a ordonné de lui présenter les fourmis pour qu’il les passe en revue. La reine lui dit: « ô Prophète de Allāh, il y a parmi elles celles qui se réfugient dans les montagnes, celles qui se réfugient près des cours d’eau, dans les arbres, dans les plantations et même dans les airs. Il s’agit ainsi des fourmis volantes.
Lorsque les ailes commencent à leur pousser, elles sont perdues et les oiseaux les attrapent. Il n’y a pas sur terre qui soit plus soucieux de sa subsistance que la fourmi: elle rassemble en été ce qui rempli sa refuge, mais malgré cela, elle pense qu’elle ne sera pas rassasiée. Parmi ses invocations, elle demande à son Seigneur d’élargir la subsistance à Ses créatures.
Ensuite, la reine lui offrit la graine du jujubier. Elle le remercia avec de belles paroles. Il lui dit: « Bāraka l-Lāhou fīkoum – que Allāh vous donne des bénédictions- ». Le Prophète Soulaymān poursuivit son chemin avec son armée, après que cet éminent miracle se soit produit `alayhi s-salām.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.