La concession du port de Banjul est un prolongement de son programme d’extension et de modernisation, dont les précédentes phases ont été en partie financées par le Fonds africain de développement de la BAD. Les autres phases devraient l’être par le secteur privé.
Le ministère des Transports de Gambie et un consortium mené par le groupe turc Albayrak ont signé jeudi 11 juillet l’accord de concession du port de Banjul. La convention porte sur l’extension de ce complexe portuaire et la construction d’un nouveau port en eau profonde de 12 mètres à Sanyang.
Le contrat élaboré selon le modèle PPP est destiné entre autres à répondre au besoin de gestion et d’exploitation efficace et durable des installations portuaires du pays, plombé par une congestion persistante.
La mise en œuvre du plan managérial et d’investissement du nouvel opérateur devrait accélérer les opérations au port de Banjul et réduire les délais de livraison. Le projet doit aussi introduire des technologies de pointe dans les processus afin de fluidifier le déroulement des opérations
En raison de capacités opérationnelles limitées, le port de Banjul a perdu une part non négligeable de son trafic au profit de la plateforme portuaire de Dakar. Selon la BAD, sa modernisation permettra de réduire la congestion et les coûts du fret, ainsi que de stimuler le trafic.