La participation du Sénégal au 10ème forum mondial de l’eau a été ”remarquable sur tous les plans”, notamment dans la mise en avant des efforts du pays dans la promotion d’une gestion durable de l’or bleu face aux défis croissants du changement climatique, a indiqué, jeudi, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, informe APS.
‘’La participation du Sénégal au 10ème forum mondial de l’eau a été remarquable sur tous les plans. Nous avons mis en avant nos efforts à promouvoir une gestion durable de l’eau, en particulier, face aux défis croissants posés par le changement climatique’’, a-t-il déclaré lors d’un atelier de restitution, d’évaluation et de capitalisation de la participation du Sénégal à cette rencontre internationale tenue récemment à Bali, en Indonésie.
‘’Notre participation à ce forum s’est matérialisée par l’aménagement d’un pavillon d’une superficie de 150 mètres carrés, qui était le seul pavillon d’un pays d’Afrique au sud du Sahara à Bali. A travers ce pavillon, notre pays a tenu son rang leader en matière d’hydrodiplomatie et de coopération sur l’eau’’, a-t-il fait valoir.
Selon lui, le ‘’Blue Deal’’ fut le conducteur de la participation sénégalaise à travers lequel le pays a lancé un ‘’appel d’urgence sur la nécessité d’agir et de mobiliser la communauté internationale’’.
D’après le ministre de l’hydraulique, il s’agissait d’appeler la communauté internationale à faire en sorte que l’eau, soit, non seulement un levier de développement économique et sociale, mais aussi un catalyseur de coopération et un vecteur de connexion et d’unité.
‘’Cela nécessite un leadership fort, une volonté politique affirmée et une collaboration internationale pour transformer les défis communs et les opportunités de paix, de sécurité et de prospérité partagées pour les générations actuelles et celles à venir’’, a-t-il expliqué.
Aujourd’hui plus que jamais, a poursuivi Cheikh Tidiane Dièye, ‘’la voix du Sénégal pèse et compte sur le concert des nations, particulièrement lorsqu’il s’agit de discuter d’un sujet aussi stratégique et central que la ressource en eau’’.
A l’en croire, cet atelier reste un devoir d’évaluation, visant à tirer des enseignements, qui serviront à améliorer les futures participations et à co-organiser le prochain forum de 2026, avec les Emirats Arabes Unis.