Entre 2021 et 2022, les flux d’investissements publics internationaux ont changé de manière substantielle dans toutes les régions en développement, à l’exception de l’Afrique subsaharienne.
Le document The Energy Progress Report qui suit les progrès mondiaux en matière d’accès à une énergie abordable et propre, révèle que les flux financiers publics internationaux en faveur de l’énergie propre dans les pays en développement ont rebondi en 2022. Ces flux ont effet augmenté pour atteindre 15,4 milliards $, soit une hausse de 25 % par rapport à 2021.
Toutefois, le document souligne que ce rebond n’a pas corrigé une tendance à la baisse sur cinq ans qui pourrait retarder la réalisation de l’Objectif de Développement Durable 7 par les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral (PDSL) et les petits États insulaires en développement (PEID).
Le niveau atteint en 2022 reste inférieur de moitié au pic de 2016, qui s’élevait à 28,5 milliards $. Tandis que la moyenne mondiale pour les cinq années se terminant en 2022 s’est élevée à 14,1 milliards $, soit une baisse de 1,5 milliard d’USD par rapport à la moyenne quinquennale se terminant en 2021.
Etant donné qu’il n’existe pas d’objectif quantitatif pour les flux financiers publics internationaux au titre de l’ODD 7, il est encore plus difficile d’évaluer le niveau de satisfaction des investissements. Toutefois, toujours selon le document, la tendance à la baisse montre que le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’objectif consistant à renforcer la coopération internationale afin de faciliter l’accès des pays qui en ont besoin à la recherche et aux technologies en matière d’énergie propre.