Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix du Ghana(KAIPTC), a procédé au lancement du code de bonnes pratiques au profit des personnels féminins exerçant dans le domaine de la sécurité martine, s’est tenu ce jeudi 13 juin, à Dakar, en collaboration avec la haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMA) au Sénégal.
La cérémonie s’est déroulée, sous la conduite du commandant adjoint, David Akrong. A l’entame de son propos, le commandant adjoint du (KAIPTC), David Akrong,« l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2001 a été essentielle à la protection des femmes dans le secteur plus large de la paix et de la sécurité », a-t-il laissé entendre, devant du représentant du secrétaire général, de la Haute Autorité de coordination de la sécurité, de la sûreté et de la protection de l’environnement Maritime (HASSMAR) au Sénégal, Aliou Cissokho ainsi que les femmes responsables de la Marine nationale du Sénégal, étaient présents lors de la cérémonie de lancement, ce jeudi 13 juin, à Dakar.
« Les principes de participation, de représentation, de préservation et de protection des femmes sont très importants et doivent donc être affinés pour des domaines ciblés au sein du secteur plus large de la paix et de la sécurité, tels que le domaine de la sécurité maritime », a-t-il déclaré, M. Akrong.
En effet, La résolution 1325 exhorte tous les acteurs à accroître la participation des femmes et à intégrer les perspectives de genre dans tous les efforts de paix et de sécurité des Nations Unies.« Aujourd’hui, nous avons étendu les principes de la résolution 1325 au domaine de la sécurité maritime en produisant un ensemble de principes directeurs qui devraient guider les décideurs du domaine maritime pour préserver et promouvoir le bien-être et l’avancement des femmes dans le domaine maritime, en particulier dans le golfe du Mexique ».
Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix(KAIP), a déjà organisé ce genre de l’événement dans quatre autres États riverains du Golfe de Guinée, à savoir le Cameroun, la République du Congo, le Nigeria et le Libéria.De son côté, le représentant du secrétaire général de la HASSMAR, Aliou Cissokho « elle permet de créer un cadre concertation avec la gente féminine évoluant le secteur maritime », a-t-il rappelé, M. Cissoko de l’objet de cette rencontre.
« Quand on parle du secteur maritime, il révèle deux aspects, il y a l’aspect lié à la sécurité et l’autre aspect lié à la sûreté maritime. Ces deux piliers fondamentaux qui gouvernent en quelques sortes du secteur maritime », a-t-il argué, Aliou Cissokho, le chargé des questions judiciaires à la HASSMAR.
C’est dans ce cadre, la haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR), prône l’implication des femmes dans la gouvernance maritime.
« Ces défis ont souvent un impact disproportionné sur les communautés côtières et diverses professions dans le domaine de la sécurité maritime, mais la mesure dans laquelle les femmes et les hommes contribuent aux solutions à ces problèmes ne se reflète pas systématiquement dans la mise en œuvre des politiques »
En cherchant à corriger un tel déséquilibre dans la mise en œuvre des politiques, le KAIPTC, à travers un processus consultatif, s’est inspiré des principes de la résolution 1325 pour distiller un ensemble de principes directeurs pour la promotion des femmes dans le domaine maritime.
Moctar Sissoko