La troisième unité de la série de patrouilleurs lance-missiles OPV 585, a rejoint, au sein de la flotte, ce mercredi 05 juin, à la base navale Amiral Faye Gassama de Dakar. La cérémonie d’accueil s’est déroulée en présence du chef d’état-major de la Marine nationale, Abdou Sene, des officiers et sous-officiers ainsi que les hommes de rang, étaient tous présents lors de la cérémonie d’accueil du patrouilleur Cayor.
En effet, La troisième unité de la série de patrouilleurs lance-missiles OPV 585, c’est un patrouilleur de haute mer, dénommé « Cayor », a été commandé par l’Etat du Sénégal auprès d’une entreprise française. Le Cayor est sorti des chantiers navals de Piriou (Brest, France). Il vient de rejoindre, au sein de la flotte, ses sisterships WALO et NIANI, a été mis en service respectivement en juin et décembre 2023.Ainsi, « le patrouilleur ‘’Cayor’ ’est un navire de la Marine nationale, il porte le nom de l’ancien glorieux du royaume de Cayor, sa longueur 62, 82m et sa largeur 9,5m, sa pleine charge et son déplacement, 737 tonnes, autonomie est de 25 jours et 44 personnes en mer. Et sa distance franchissable est de 10.OOO nautiques soit 22.000 km.
Le patrouilleur de haute mer est doté d’un système arme puissant. Il est constitué de canaux de l’artillerie légère et lourde, des missiles, des moyens de détection et moyens de communication, qui nous permettent de rester en permanence communication avec l’état-major », a-t-il détaillé le nautonier du navire, capitaine Ndour, celui qui a conduit le navire de France à Dakar, a été accueilli à la Base navale de Dakar, le mercredi dernier.
Cette capacité de frappe au combat du patrouilleur Cayor conjugue à la volonté de l’équipage, qui s’inspire de nos voyants résistants, fait que tout agresseur venant de la mer est obligé de prendre en compte, car c’est un véritable outil dissuasif.
Le patrouilleur Cayor viendra contribuer activement aux missions qui sont assignées à la Marine nationale.Il effectuera des missions de défense militaire et des missions d’action de l’état en mer notamment la protection des ressources halieutiques et la sécurisation des installations du pétrole et du gaz.Le navire est venu à son heure, il va renforcer l’arsenal sécuritaire en mer dans une géopolitique menacée.
Le patrouilleur Cayor est une véritable sentinelle à la mer qui permettra de garantir et de protéger les intérêts vitaux du Sénégal, il sera donc en mer pour la patrie.Il a été interpellé sur les atouts technologiques du patrouilleur ‘’Cayor’’ :Les atouts technologiques du patrouilleur Cayor s’explique par ses systèmes d’arme, à savoir d’outils des canaux, qui constituent des missiles ; de moyens de communication et de moyens de détections très sophistique.Dans la dynamique actuelle, c’est navire constitue une véritable sentinelle à la mer, pour garantir la sécurité de la nation dans le domaine maritime. Ce navire contribuera au même titre que les navires de la Marine nationale qui sont déjà actifs pour garantir la sécurité.Quant à l’envoyé spécial pour la supervision du patrouilleur « Cayor », le capitaine Ousmane Dia, celui qui a piloté toutes les séries des navires, sous l’ordre de l’état-major de la Marine nationale, « il faut savoir que la mission s’est très bien passée globalement. La mission principale consistait à travailler avec le chantier pour produire un navire conforme une spécification technique, qui a été signée entre l’Etat du Sénégal et le chantier Piriou », a-t-il fait savoir le capitaine de la Marine nationale du Sénégal.
« Il faut savoir que La spécification a d’abord reçu l’approbation d’une société de classification de l’OPV, qui est reconnue avant la phase de construction. C’est pourquoi, ce sont des navires de la dernière génération, qui sont conformés à toutes les nouvelles normes de construction. Durant notre séjour nous avons pu découvrir les points critiques qui permettent d’obtenir les points de possession du navire mais surtout de pouvoir optimiser, surtout de pouvoir réduire les dépenses de la maintenance ».Les navires ont été libres avec des pièces d’échange pour accompagner dans la phase d’exploitation par la partie sénégalaise. Ensuite, les équipages ont suivi de différentes formations, ont gagné en capacité, ce qui permet d’assurer la mise en œuvre l’entité et la maintenance au Sénégal.
Moctar Sissoko